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Madame Finaref et moi filions le parfait amour...

Publié le 28 mars 2010 par Desfraises

Madame Finaref et moi filions le parfait amour...
Madame Finaref,
Je m’épargnerais volontiers la tâche ingrate de vous assaisonner de noms d’oiseaux. J’ai franchement mieux à faire : planter des pommes de terre, me promener, enfiler des perles et, éventuellement, travailler.
Laissez-moi vous résumer la situation : courant janvier, je résilie le compte Espace n°00000000001, non sans régler la totalité de ce qui est dû. On m’informe gentiment qu’il y a un trop perçu de 93,48€, que cette somme sera transférée sur le compte Espace n°00000000002. Compte pour lequel je verse régulièrement mes mensualités de 125,92€. On me propose de ne verser que la différence (125,92 – 93,48 = 32,44€). Et, bon prince, je m’exécute.
Voilà 2 mois que je reçois de désagréables courriers où il est écrit que « je ne respecte pas mes engagements », que « c’est absolument inacceptable », où l’on me menace ! Hors de moi, j’appelle vos services. La bouche en cœur, on me dit : ce n’est rien, ne tenez pas compte de ces courriers. Ni du retard de 100,95€ (au passage, Finaref n’a pas oublié de se servir en frais). On me susurre que c’est la machine ! Mais dites-moi : est-ce un robot qui lit ce courrier ou bien une personne de chair et de sang dotée d’un brin de jugeote et capable de régler un souci en deux ou trois clics informatiques ?
Parce que là, cette histoire commence à me courir sur le haricot. Ce matin, alors qu’on m’avait assuré que tout allait très bien madame la marquise, je reçois un premier courrier, qui sera suivi, j’en mets ma main à couper, des mêmes missives incendiaires sorties de vos machines. « C’est automatique », me répète-t-on encore. A force de tout mettre sur le dos de ces ordinateurs, je ne m’étonne pas de les voir se rebeller et pondre d’improbables courriers.
Revenons à nos moutons.
Si ce transfert qui aurait été fait (sur Mars ?) n’est pas définitivement confirmé et impacté sur mon compte dans les jours qui viennent, je me réserve le droit de publier cette lettre sur Internet. Où grâce à la magie du référencement via Google et consorts, ma colère serait modestement lue par une centaine de lecteurs/jour et vous apporterait une bien mauvaise publicité.
Cordialement,
Votre dévoué créditeur.
P.S. A votre décharge, j’admets volontiers que Finaref a été infiniment plus conciliant et humain à mon égard que ne l’a été Banque Accord pour ne pas les citer. Banque Accord que j’ai récemment habillé pour l’hiver : ici !

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