Private Practice [3x 18]

Publié le 28 mars 2010 par Lulla

28 mars 2010

Private Practice [3x 18]

Pulling The Plug // 8 71o ooo tlsp.


   Encore un épisode très sympa et un peu moins soap que les précédents puisque plus médical. Mais il est aussi intéressant du point de vue des coulisses et j'admire la flexibilité des scénaristes pour ça : Kate Walsh est malade ? Eh bien elle sera malade aussi dans l'épisode. J'imagine que ça a été le branle-bas de combat pour ré-écrire l'épisode à la dernière minute. Je trouve ça excitant de penser à tout ça. Les scénaristes doivent également faire avec une autre malade, mais un peu plus gravement pour le coup : Amy Brenneman. J'ai effectivement appris cette semaine que son absence de la série depuis trois épisodes est le résultat d'un "bobo" qui a nécessité une opération. Elle devrait revenir dans le prochain épisode ou le suivant puisqu'elle va mieux. Comme quoi, Tweeter, ça peut permettre de comprendre plein de choses ! 

   Deux choses m'ont dérangé dans cet épisode : les cris du bébé Lucas d'abord. C'était juste insupportable ! Je n'ose imaginer ce que ça a pu être sur la plateau, à moins que les cris aient été rajoutés au montage. Et puis voir Addison se démenait de la sorte était plus pathétique qu'autre chose. Voir notre héroïne malade, ça ne me plaît guère. Du coup, elle est complètement en dehors du cas médical dont elle était une des protagonistes la semaine dernière mais ça se goupille assez bien, d'autant que les scénaristes ont fait appel en urgences à Charlotte. C'était un peu surprenant par moment de la voir partout, et à l'hôpital et à l'Oceanside mais rien de bien gênant puisque c'est un des meilleurs personnages de la série. Le meilleur après Addison en fait. Je ne sais pas où elle trouve toute cette énergie en tous cas ! L'autre truc qui m'a dérangé : les cris de la patiente de Dell ! Mais juste parce qu'ajoutés à ceux de Lucas, ça faisait vraiment mal à la tête. Ce ne sont que des détails mais ça aurait pu me faire zapper si j'avais été un téléspectateur américain lambda.

     Pour en revenir au cas médical principal, je l'ai trouvé vraiment intéressant, plus encore que la semaine dernière, même s'il est alambiqué et se transforme petit à petit en farce avec le réveil inopiné de la patiente à la fin de l'épisode. On ne compte plus les miracles dans Private Practice et Grey's Anatomy ! Non mais c'était très touchant et c'est surtout cela que je retiens. Le cas dont s'est occupé Dell était moins passionnant mais ça faisait plaisir de le revoir et, en filigrane, une histoire d'amour naissante se cachait derrière tout ça. Il va revoir cette patiente, j'en suis sûr. Les tumultes de coeur de Charlotte sont lassants puisqu'elle met un temps infini à se rendre compte de choses évidentes, ou plutôt à les admettre, mais c'est mieux passé cette fois que les semaines précédentes. Il faudrait quand même penser à boucler cette histoire, je le répéte. J'aime toujours la présence de Sheldon au milieu de tout ça. Il m'amuse. Du coté de Naomi, on se concentre plus sur ses sentiments pour Fife et sur le cas William que sur ce qu'elle a vu (c'est-à-dire rien) en fin d'épisode dernier et tant mieux. Au détour d'une scène, elle envoie quand même Addison et Sam sur les roses. Comme d'hab', elle en fait des tonnes et donne envie de la frapper mais je trouve Audra McDonald excellente dans son rôle et c'est important de le rappeler de temps en temps en ne mélangeant pas le personnage et l'actrice ! Une des deux est moins insupportable que l'autre. Les scènes avec Fife étaient vraiment sympas. La fin, avec le départ en Suisse, n'est pas très enthousiasmant mais j'espère qu'elle aura quitté William dès le prochain épisode et que l'on se débarrerssera de cette histoire que nous ne ménerait nulle part. Pour finir, le terrible "Violet" de Pete à la fin de l'épisode est peut-être le premier signe d'un futur rapprochement entre Addison et de Sam, par répercussions...


// Bilan // Ca ne sent pas encore la fin de saison dans Private Practice mais on ne s'ennuie pas pour autant. Chacun a de quoi faire, tout s'emboite bien, sans temps morts, c'est très bien ainsi.