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Aparcalyptique

Publié le 28 mars 2010 par Foothese

Aparcalyptique

PSG-Boulogne dernier match à huis clos pour les parisiens victorieux en cet fin d’après-midi. Le plus grand intérêt de cette journée pour les parisiens étaient de connaître l’adversaire pour la demi-finale de coupe de France. Ce sera Quevilly. Mais que c’est pourri un match sans spectateurs. Morceaux choisis.

Tribunes vides, 28 ayant droit, pas de rythme, une expulsion rapide, pas de suspens, c’est ça le foot. Paris n’a même pas fait d’effort pour remporter la partie. Dès le début sa supériorité était évidente. Hoarau a manqué deux fois le cadre alors que Kezman préféré à Erding a apporté sa disponibilité, des appels pas mauvais, un but et des crochets intérieurs du droit qui ont ouvert des angles de frappes et permis un pénalty.

Paris n’utilise toujours pas assez sa percussion sur les côtés et pourtant c’est là sa plus grande force. Giuly a débordé sur le 1er but de Sessegnon par une simple feinte de centre. Giuly s’il avait été plus servi notamment dans la diagonale aurait fait bien plus mal. Côté gauche Lecointe a pris quelques vents de Sessegnon mais rien d’affligeant parce que le Béninois n’offre pas assez de solutions et que Paris a pris l’habitude et la voie de la facilité en jouant quasi exclusivement le pivot avec Hoarau.

Au moins on entend tout

Said Ennjimi au sifflet, pas de quoi impressionner Maké qui à chaque fois qu’il y a une hésitation met la pression à l’arbitre. Laurent Guyot et Jeff Bédénik le gardien boulonnais ont du coeur : ils passent leurs temps à encourager, à donner de la voix mais tout le monde sent bien qu’il n’y a plus d’espoirs. Kapo est avec Ducatel le seul à pouvoir apporter un peu de technique. Kapo n’a pas survécu au carton rouge de Soumaré trop lent et trop facile face à Hoarau à la 28′.

On entend toutes les phrases des acteurs donc. Pas toujours très intéressant les « ça vient », « dégage » , « à la pute » alors on a attendu une embrouille. On a failli l’avoir dans les arrêts de jeu de la première période entre Traoré et Bédénik mais le nordiste s’est chier dessus et a pris peur après le « pourquoi tu me mets le ballon dessus? » du grand défenseur malien. Sinon on a eu Bellaid qui dit au latéral gauche Levêque : « recule, prend 5 mètres de recul, c’est pas comme si Giuly n’allait pas vite.

C’est pauvre mais c’est aussi cela un match entre le 12ème et le 18ème de L1.

Lech Makaay


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