Voilà, c’est finis ! C’en est finis de cette trop longue agonie. C’en est terminé des railleries et autres quolibets. La délivrance est là. Elle fût saluée comme il se doit, en ce Dimanche 28 Mars, sur les quais du Vieux Port, par une foule venue fêter ses héros. Putain ! 17 ans ! Comme un diction le raconte si bien « ça fait du bien quand ça s’arrête ! ».
Plus que la valeur toute relative de ce trophée, c’est bien le soulagement et la fierté de la victoire retrouvée qui rend le peuple marseillais tout à sa joie. Que cela fait du bien de redécouvrir le plaisir de voir son capitaine soulever un trophée, comme on porte tout un peuple au ciel ! Comme cela fait du bien d’entendre tout un virage, et plus encore, rugir de plaisir au coup de sifflet final. Comme il bon de voir son champion d’adversaire sortir la tête basse, le regard posé sur ses pompes.
Par quatre fois les joueurs Olympiens avaient regardés leurs adversaires du soir célébrer la victoire en chantant. Par quatre fois, en France et en Europe, l’OM avait laissé filer sa chance en finale. Sans compter les deux championnat évanouis d’un souffle à l’ultime journée. Le tout pour un total de 6 titres qui seront passés sous le nez. Une victoire si proche, si lointaine…
Une nouvelle génération de supporters Marseillais est née, bercée aux images jaunit de 93, nourris aux icônes d’antan, aux exploit de Waddle, aux Papinades d’hier. Mais rien de présent.Les défaites s’oublient vite, ne laissant que le goût de l’amertume et le sons des rires moqueurs venu de toute la France. L’OM deviendrait-il le Poulidor du foot. Ce club toujours classé, jamais vainqueur ? La réponse est venu hier. De Paris. Comme un symbole. La réponse est venue, avec force, avec détermination et envie. Au cœur d’un combat, physique et tactique. L’OM aura frappé trois au cœur du Champion de France et détenteur de la Coupe de La Ligue. Marseille aura fait chuter Bordeaux, une première fois hier soir. En attendant, peut être, mieux, au mois de Mai.
Le Vieux Port est redevenu l’Annexe des Virages. Bariolés, colorés, enchanté, le public, tous âge, toutes générations, était là, et bien là. Les chants, l’hystérie collective, mais aussi les fumis, dans la plus pure des traditions marseillaises. Une joie simple et bon enfant. Que le foot est beau quand il le veut ! Que l’irrationnel peut vous donner des ailes quand la haine n’est pas au rendez-vous. Il reste désormais aux club à faire le plus dur, à combler définitivement l’attente du Peuple Marseillais. Allez chercher ce titre de Champion qui fuit la cité Phocéenne depuis 1992.Pour en finir définitivement avec l’affaire V.A / OM et rendre à l’OM sa place : tout en haut.
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