Le Livre de Poche, Robert Laffont, NiL Editions et l’Archipel se joignent à Bob pour ce dernier dimanche de partenariats du mois de mars. Les blogueurs résidant à l’étranger peuvent bien entendu participer.
Si vous êtes intéressé n’hésitez pas à nous écrire via le formulaire de contact en nous indiquant votre pseudo, votre blog, le titre en question (ou une liste de préférences) et vos coordonnées postales.
Les formulaires incomplets ne seront plus pris en compte, n’oubliez donc pas de préciser votre adresse postale si vous postulez pour la première fois.
Nous rappelons que seuls peuvent participer les blogueurs ayant un blog consacré totalement ou majoritairement à la lecture et régulièrement tenu à jour. À compter de la réception de l’ouvrage, vous aurez un mois pour le lire et le commenter sur votre blog.
Nous avons limité la participation à deux titres par mois. Cependant, les appels à lecteurs resteront ouverts jusqu’à 20h le dimanche soir. Passé cette heure, si nous n’avons pas le quota de blogueurs, nous accepterons les demandes de ceux ayant déjà participé deux fois dans le mois. Tout le monde peut donc participer !
De manière exceptionnelle, en raison du salon du livre, nous ne serons pas derrière notre écran aujourd’hui et nous ne pourrons donc pas indiquer lorsque tel ou tel titre sera complet.
Le Livre de Poche
Jungle – Monica Sabolo (256 pages)
En déroulant les vies aventureuses de Louise et Julia, Monica Sabolo signe un livre lumineux d’humour et de grâce sur cet âge vertigineux où la vie est aussi sauvage qu’au cœur d’une forêt tropicale. Jungle ou l’épopée de l’adolescence.
Riven Rock – T.C. Boyle (693 pages)
Le convive du dernier soir – Charles McCarry (576 pages)
Le récit débute en Allemagne, lorsque les nazis prennent le pouvoir, mettant ainsi un terme à l’enfance heureuse de Paul, sur les bords de la Baltique. Un demi-siècle plus tard, après une succession de meurtres, Paul a-t-il enfin vaincu ses ennemis ? Des antichambres du Troisième Reich aux recoins les plus sombres de l’Europe en ruine, en passant par les prisons chinoises, Charles McCarry multiplie les rebondissements, s’inscrivant ainsi dans la grande tradition du roman d’espionnage américain, aux côtés de John Le Carré ou de Robert Ludlum.
Robert Laffont
Les Grandes Espérances – Charles Dickens (860 pages)
Ce volume réunit trois œuvres singulières de Dickens : deux romans, Les Grandes Espérances et Le Mystère d’Edwin Drood, ainsi qu’une collection de Récits pour Noël. Dans le premier livre, on suit l’histoire dramatique de Pip, un enfant qui découvre le « monde réel » en différentes étapes, de la naissance à la mort de ses illusions. Dans le deuxième texte, resté inachevé, la disparition du personnage éponyme est à l’origine de l’intrigue. Roman de formation ou roman « policier », ces deux récits mettent en scène des protagonistes qui évoluent dans un monde cruel, où la mélancolie est contrebalancée à la fois par la présence de scènes comiques et par la foi des personnages. L’auteur privilégie la narration à la première personne et met à l’honneur un univers qui lui est cher, celui de l’enfance, notamment dans les Récits pour Noël, invitant le lecteur adulte à ne pas rester incrédule face au récit de contes extraordinaires.
Ce volume contient : Les Grandes Espérances, Le Mystère d’Edwin Drood, Récits pour Noël.
Pour ce partenariat, vous pouvez lire soit un des deux romans, soit les récits de Noël, soit le livre tout entier.
Un bel avenir – Marco Videtta
Une enquête palpitante aux saveurs de roman noir, où la vérité n’est jamais tout à fait où on le croit et toujours plus sombre qu’on ne le craint… Un roman d’émotions fortes, qui montre, avec une rare puissance narrative, une déconcertante continuité entre le fascisme et la république née de ses décombres.
NiL Editions
L’extravagant voyage du jeune et prodigieux voyage de T.S. Spivet
T. S. Spivet est un enfant prodige de douze ans, passionné par la cartographie et les illustrations scientifiques. Il dessine tout ce qu’il observe : la carte de ses rêves, les expressions de sa famille, le volume des voix, les distances qui séparent l’Ici de l’Ailleurs, les sauterelles mormones, et même les variations rageuses des ellipses de petits pois lors des repas…
Mais T. S. se sent très seul. Il vit dans un ranch du Montana, entouré d’un père mutique, un cow-boy qui déteste les sciences, une mère entomologiste qui cherche depuis vingt ans une espèce fantôme de coléoptère, une sœur qui pense être (à juste titre) le seul individu normal de la famille, et leur chien, Merveilleux, dépressif depuis la mort accidentelle du fils aîné.
Un jour, T. S. reçoit un appel inattendu du musée Smithsonian lui annonçant qu’il a reçu le très prestigieux prix Baird (un proche de la famille a envoyé ses dessins), et qu’il est invité à venir faire un discours. Il décide alors de traverser les États-Unis, à l’insu de tous, pour rejoindre Washington D.C., et tant pis si là-bas personne ne se doute qu’il n’est qu’un enfant.
Au cours de ce périple, caché dans un train, T. S. continue de dessiner tout ce qu’il voit : à ses croquis et cartes, il ajoute des notes lumineuses sur la résilience de la mémoire, la relativité du temps, la manière de tenir un mug, les trous de vers du Middle West, le son du silence, la définition de la médiocrité, les signes distinctifs de l’âge adulte…
Si certaines énigmes demeurent insolubles (par exemple suis-je diabolique ou seulement en pleine puberté ?), bien des questions trouvent enfin des réponses. Tout au long de son odyssée, Spivet fait la lecture d’un carnet qu’il a dérobé à sa mère. Roman dans le roman, ce carnet dévoile l’incroyable histoire de son arrière-arrière-grand-mère, la première femme géologue du pays, qui, comme sa mère, renonça à une brillante carrière scientifique pour épouser un homme des bois.
Au terme de ce voyage, T. S. aura quitté le monde de l’enfance et se sera révélé à lui-même. Il aura compris que l’observation seule ne suffit pas à cerner le mystère de nos émotions. Et que la frontière entre la réalité et la fiction est parfois bien difficile à saisir, même pour le plus éminent des cartographes.
L’Archipel
Le Monstre de Florence – Douglas Preston et Mario Spezi (364 pages)
Entre 1974 et 1985, sept couples ont été assassinés alors qu’ils faisaient l’amour dans leur voiture au milieu des collines entourant la ville. Quatorze crimes, un nombre incalculable de suspects, des dénonciations, des folles rumeurs, des fausses accusations, plusieurs procès -; les ratages monumentaux de la justice sont ici mis en exergue -, mais le coupable court toujours…
Les deux hommes décident alors de reprendre l’enquête et de démasquer le Monstre. Une enquête qui dérange en haut lieu, au point que Preston a été accusé de complicité de meurtre, de détournement de preuves, de faux témoignage et d’entrave à la justice ; on l’a menacé d’arrestation s’il remettait les pieds en Italie. Les choses sont allées plus loin encore pour Spezi, puisqu’on l’a accusé d’être lui-même… le Monstre.