Bref un programme de série B bien sympa, qui était sur mon radar dès l’annonce de la mise en chantier du film par la simple présence au générique de Dennis Quaid, qui fait partie de ces acteurs dont je vais voir tous les films quels qu’ils soient. Y a des acteurs comme ça, ça ne s’explique pas forcément, et pour moi Quaid en fait partie. Je n’ai raté aucun de ses films en salles depuis 10 ans, et pourtant croyez-moi, le bonhomme a fait des films bien dispensables (Une famille 2 en 1, Les Cavaliers de l’Apocalypse et GI Joe, c’est vous que je regarde !)…
L’ex-mari, justement, c’est lui qui m’a attiré dans la salle. Christophe Lambert, l’homme qui aimait tant les séries B et tente ces derniers temps de les troquer contre des films plus pointus. L’ancien espoir international du cinéma français, mué au fil du temps en acteur à nanars, a toujours eu mon affection sur grand écran, et c’est avec plaisir que je me délectais de le voir dans un rôle plus ambitieux, bien que secondaire, que ceux dans lesquels il s’était enfermé ces 15 dernières années. Et qui plus est pour une cinéaste française marquée du sceau du cinéma d’art et essai.
En ex-mari d’Huppert, protecteur, les pieds sur terre, mais inquiet, Lambert est irréprochable. Le personnage, sympathique de prime abord car d’apparence plus posé, révèle des failles que l’acteur incarne avec justesse. Si Dennis Quaid ferait bien de délaisser un peu les séries B futiles dans lesquels il s’affiche un peu trop depuis quelque temps, Christophe Lambert serait bien avisé de continuer à afficher sa présence dans un cinéma français qui a certainement de beaux rôles à lui offrir, mêmes secondaires. Réfléchissez-y messieurs…