[Manga] Flame of Recca

Recca Hanabishi, lycéen, rêve de devenir un guerrier ninja. Mais ses espoirs vont s’envoler le jour où il va être grièvement blessé en tentant de sauver une jeune fille. Cette dernière n’est pas ce qu’elle paraît être. Elle va le sauver à son tour en le soignant à l’aide de pouvoirs magiques. Soudain, une femme mystérieuse, qui dit s’appeler Gageboshi, va les attaquer. Recca va alors s’affoler et laisser paraître un étrange pouvoir.

Shonen pur et dur, Flame of Recca est l’un des premiers mangas que j’ai lu. Qu’en est-il donc de ce shonen?

Flame of Recca est un manga à l’histoire attrayante et au déroulement imprévisible. Le manga se compose de plusieurs parties bien distinctes. D’ailleurs je vais faire une critique partie par partie.

1) L’introduction: elle pose les bases et introduit (comme son nom l’indique) les personnages. Recca, héros stupide mais attachant, ne veut qu’une chose: protéger sa « princesse », Yanagi et ainsi devenir Ninja, contre Kurei, méchant charismatique et inquiétant. Fuko, jeune fille rebelle mais charmante; Domon, sorte de gorille qui réve de battre Recca; Mikagami, beau gosse froid et distant qui veut la même chose que Recca et Domon; Kagero, mère de Recca qui posséde l’immortalité, vont aider Recca à sauver Yanagi. Cette partie est correcte sans être géniale mais elle permet de bien mettre en place l’histoire. Kurei, sous les ordres de Koran Mori, doit enlever Yanagi car elle possède le pouvoir de guérir.

2)Le tournoi des tueurs: bonne saison où l’on apprend plein de choses essentielles pour la suite. Je dirai que c’est la grosse partie action mais aussi explication car on apprend pleins d’éléments essentiels sur les pouvoir de Recca mais aussi de Kurei. Un peu longue, on ne voit pas le temps car les nombreux combats sont agréables à regarder et on voit l’apparition de nouveaux antagonistes, ennemis comme amis.
On voit aussi le « vrai » méchant de l’histoire. Les graphismes se sont affinés et semblent plus adultes que la partie précédente.

3)La bataille final: contre le « Big Boss ». Plus rapide, cette partie traine moins dans les explications et rentre directement dans le vif du sujet. Elle est plus psychologique et on voit beaucoup de persos se poser des questions sur le bien fondé de leur quête mais aussi sur les différents choix qui vont se poser à eux. Très bonne conclusion où la fin réserve quelques surprises.

J’ai pris plaisir à lire ce manga même s’il est un peu long (33 tomes quand même). Mais le rythme ne connait aucun temps mort sans être pour autant un enchainement de combats inutiles. Le petit côté gamin qui en ressort n’est pas déplaisant et change de ces mangas trop tournés vers la réflexion. Flame of Recca est vraiment là pour nous divertir et il y réussit parfaitement. Les persos sont attachants et Kurei est le plus intéressant par ses nombreuses facettes. A lire et à relire.