Alors que l'on réfléchissait concrètement aux nouveaux contenus à découvrir sur les plateformes à venir ou déjà existante, sur La place des livres se tenait une tout autre conférence, où les frayeurs du grand public autant que des libraires ont pu être gentiment alimentées.
La conférence animée et organisée par Le Figaro, a placé la barre très haute : au secours, l'ebook revient. Autour de la table, Jean-Claude Carrière et François Taillandier, venus disserter numérique et création et menaces dangereuses pour l'avenir de notre beau plateau de fromages de pays...
Le public averti aura été consterné, quand le grand public s'est bien rendu compte à quel point les auteurs, y'a rien de mieux pour foutre les pétoches et alimenter les angoisses liées au numérique.
Ce n'est pas faute d'avoir évoqué de nouvelles publications, comme le fit JC Carrière, qui a récemment découvert l'ebook enrichi, dans lequel on peut découvrir de la vidéo et du texte, l'un et l'autre s'alimentant en terme d'informations. « Ce serait passionnant... pour le documentaire » s'enthousiasmera François Taillandier.
Sauf que l'ebook, c'est le grand vilain : plutôt que de dire qu'il existe des solutions techniques pour que les libraires raccrochent le wagon numérique, on préfère que ça trembler dans les chaumières, et surtout, assurer que les libraires sont menacés.
L'occasion aussi de parler des trans qui sont en retard, en examinant les blogs - même celui de Martine Lava, de chez Télérama - François Taillandier reproche des foules et des foules de blogs catastrophiques et des conditions d'écriture exceécrables.
M. Carrière envisagera même que les 2 millions de livres présents dans la BnF ne seront jamais numérisés par Google. « Même eux devront faire des choix dans la numérisation. » Évidemment. Et la longue traîne s'en contentera.
Si vous êtiez absent, sachez-le, vous n'avez rien raté, sinon un moment de pure abstraction...
Ah, si : une chose à noter. L'absence de mode brouillon sur les ordinateurs - et la perte des brouillons plus généralement, qui sera la cause d'archives moins complètes que celles des générations antérieures.