Parole de ruine (Pentti Vihtori Holappa)

Par Arbrealettres


Je veux venir près de toi.
Je ne trouve vrais
ni la pierre, ni le monde ni les distances.
Le coup d’aile d’un oiseau dans le ciel de grand gel dure
aussi longtemps que la ville aux murs coulés de béton
Il m’a fallu me briser avant de perdre mes illusions
Aujourd’hui,
je suis certain que tes cellules m’entendent quand je parle
la langue aux mille sens des ruines
en moi-même, mais rien que pour toi en vérité.

(Pentti Vihtori Holappa)


Découvert ici chez Lara

Illustration: Caspar David Friedrich