Don qui Chute s’est pris un gros vent. Une rafale de force 7 sur l’échelle des riches terres. Tout faux. Le honteux bouclier fiscal n'a protégé que les nantis tandis que le chômage et la misère s'installaient durablement en France profonde. Le nauséabond débat sur l'identité nationale a agi comme un boomerang et a provoqué la renaissance glauque du parti du borgne. La douteuse taxe carbone a implosé avant même sa mise en place. Ce devait, selon les propres dires du brasseur neuilléen, la réforme la plus importante depuis la peine de mort.
A force de vouloir rentrer dans l'histoire à tout prix y compris par un trou de souris, l'illusionniste du château devient aussi crédible qu'un Pinocchio de chair et d'os. Ses perpétuels zigzags décisionnaires donneraient le tournis à un vieux loup de mer et même ses proches ne comprennent plus rien à sa feuille de route. Fillon voulait quitter le navire après la débâcle et reste à la barre (ou ce qu'il en reste) à l'insu de son plein gré. Jouanno rue dans les brancards et se fait sermonner par le chef. Les sondages sont calamiteux. Même Aubry battrait Narcisse aux prochaines présidentielles. 30 % des français lui font encore confiance.
Un autre cake s'est distingué cette semaine. Un cake rance fourré à l'hostie. On savait l'église un tantinet légère sur les problèmes de pédophilie de ses prêtres. On ne se doutait pas que leur grand chef, Benoît XVI, fermait les yeux sur des cas avérés alors qu'il n'était encore que cardinal Ratzinger. Moult affaires d'abus sexuel mettant en cause les dignitaires catholiques sont mis au grand jour actuellement mais l'une d'entre elles touche plus particulièrement ce drôle de paroissien.