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La gestion de classe

Publié le 28 mars 2010 par Alexandre Pachot

La gestion classe est une de mes préoccupations principales en tant qu’enseignant en début de carrière. Je spécifie « en début de carrière », car j’ose espérer que la gestion de classe devienne plus facile en acquérant de l’expérience. En attendant, je l’avoue, cela accapare pas mal de mon énergie. Néanmoins, il est indispensable d’avoir une classe bien gérée, afin de pouvoir commencer ce que je considère comme la partie noble de notre tâche: l’enseignement. Malheureusement, avant d’arriver au noble, il faut passer par le vulgaire.

Plus le ratio:

(Énergie consacrée à l’enseignement)/(Énergie consacrée aux tâches connexes)

est grand, plus ma motivation à enseigner est forte. Il s’agit donc d’un rapport entre le noble et l’ignoble, entre le noble et le vulgaire. Il suffit de savoir ce que chacun d’entre nous considère comme ce qui est noble et ce qui ne l’est pas. L’idéal serait de maximiser l’un et de minimiser l’autre. Je me rends compte que d’un côté, il y a des défis que je veux relever, et de l’autre des boulets que je tire. La solution serait peut-être de transformer ses boulets en défis?

Personnellement ma partie noble est constituée de:

  • l’enseignement;
  • la création de matériel;
  • la mise en place de projet.

Ma partie vulgaire, mais indispensable correspond à:

  • la correction des devoirs:
  • la planification;
  • la gestion de classe.

Il y a une troisième partie, que je considère plus ignoble que vulgaire, comme demander à l’administration:

  • de débloquer un site internet;
  • d’augmenter son nombre de photocopies;
  • de pouvoir brancher son ordinateur portable sur le réseau.

Ces différents paramètres jouent sur ma motivation à être enseignant. Actuellement, ma motivation est surtout d’enseigner quelques années, afin de consolider mes quatre années de formation. Par la suite, je suis plus intéressé à monter des projets informatiques avec des enseignants qu’à enseigner directement. Je me rends compte que c’est une solution qui maximise ce que je considère comme noble et qui minimise le reste.

Et vous, quelle partie de l’enseignement avez-vous tendance à valoriser? Est-ce que vous avez également une partie noble, vulgaire, voire ignoble? Comment cela influence-t-il votre motivation?



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