Nous organisons, avec trois de mes collègues, un voyage en Turquie pour les jeunes de BEPA Services Aux Personnes qui seront en deuxième année en octobre prochain. Les inscriptions seront bientôt clôturées, avec un effectif de 26 partants, pour 3 ou 4 accompagnateurs (pas encore défini). Le budget demandé est de 650 euros pour une semaine ce qui, nous le savons bien, représente une somme très élevée pour les familles. En parallèle, nous mettons donc en place des actions pour aider les jeunes à financer eux-mêmes une grande partie de leur voyage (opération loto, vente de gavottes et de brioches en partenariat avec des entreprises locales notamment). Nous nous sommes aussi lancés dans la recherche de taxe d'apprentissage auprès d'entreprises turques installées en France notamment, et nous allons constituer un dossier de subvention "Carta". Beaucoup d'investissement donc, autant de la part des familles que des jeunes, des formateurs et des entreprises partenaires. Un tel projet nécessite également le soutien de l'ensemble de l'équipe des formateurs, de la direction et du Conseil d'administration de la MFR.
Nous bénéficions sur place, à Avanos en Capadocce, d'un contact artisan potier qui peut nous loger en pension complète dans des gîtes ruraux. L'objectif n'est pas touristique bien entendu, mais bien de rencontrer la population et de mutliplier les échanges culturels. Nous pourrons ainsi confronter nos propres représentations à la réalité d'une société musulmane aux portes de l'Europe... A cet effet, nous recruterons sur place un traducteur à la journée, et nous avons prévu de rencontrer le conseil municipal d'Avanos.
Le reste du programme est encore en construction à l'aide de nos intermédiaires sur place, et nous sommes toujours dans l'attente du meilleur prix pour le vol vers Istanbul ou Ankara... A suivre donc...
La destination de notre voyage a suscité des craintes de la part de certains parents d'élèves ou de membres de notre Conseil d'Administration. Je les comprends et les respecte dans la mesure où celles-ci n'entravent pas la volonté d'autres parents d'ouvrir leurs enfants à des cultures éloignées des nôtres. Comme pour beaucoup d'autres pays, nous devrons bien entendu prendre en compte la sécurité des jeunes que nous emmenons, en commençant par respecter les coutumes locales et les principes de précaution applicables à tout voyageur...