"La perse est le pays du merveilleux; ce mot me fit songer. Chez nous , le "merveilleux" serait plutôt l'exceptionnel qui arrange; il est utilitaire, ou au moins édifiant. Ici, il peut naître aussi bien d'un oubli, d'un péché, d'une catastrophe qui, en rompant le train des habitudes, offre à la vie un champ inattendu pour déployer ses fastes sous des yeux toujours prêts à s'en réjouir."
Nicolas Bouvier séjourne plusieurs mois en Iran (à Tabriz, à Téhéran) en 1953. L'usage du monde est une véritable invitation au voyage, et de la grande littérature.