Luce d’Alba Kertz

Publié le 27 mars 2010 par Angelita

En 1958, Luce va voir son petit frère, juste né. Jalousie et peur se mêlent car elle ne souhaite pas que ses parents ne s’occupent plus d’elle comme ils le faisaient auparavant mais elle va très vite aimer son frère jusqu’à s’occuper de lui et de sa mère lors de la mort de son père.

De nombreuses années plus tard, elle vit chez son frère, s’est occupée de ses enfants à la mort de sa femme. Sa plus jeune nièce de 16 ans annonce qu’elle est enceinte et souhaite garder ce bébé. Luc e a compris. Elle devra s’occuper de ce bébé afin que sa nièce puisse continuer ses études.

Mais auparavant, elle ira voir son amie de jeunesse qui tient un restaurant et là, elle retrouve un amour de jeunesse.

Liens entre passé et présent mais cela ne gêne absolument pas l’histoire. Luce écrit son histoire pour sa nièce afin qu’elle ait un écrit sur cette vie où Luce s’est consacrée toute sa vie à sa famille au lieu de poursuivre ses études. Mais elle a des excuses : une mère qui n’a pas supporté la mort de son mari et qui sombre peu à peu dans la folie. Ce roman retrace sa vie de chargée de famille, ses prises de décision (donner des cours à un jeune garçon, tomber amoureuse, améliorer le quotidien de sa famille et de son frère), continuer à vivre auprès de son frère lorsque sa femme décède, remettre toujours à plus tard ses études. Mais Luce s’occupe d’elle, elle ne manque de rien, elle est heureuse de s’occuper de la maison de son frère, des enfants, d’être proche d’eux. Elle est une épaule sur qui tout le monde peut compter.

Elle « revit»  lorsqu’elle va rendre visite à son amie, elle retrouve sa jeunesse. Cette dernière visite va être l’occasion d’avoir la vérité sur son passé de jeune fille et sur son avenir.

Ce roman se lit sans mal, on comprend cette jeune fille qui souhaite aider sa famille. Lorsqu’elle rencontre l’amour, on sait ce qui va se passer par la position du jeune homme mais cette rencontre tardive qui remettra tout à plat, qui l’aidera à comprendre qu’il n’est quand même jamais trop tard pour vivre même si c’est pour peu de temps. La fin des années 60, des jeunes filles s’émancipent tandis que d’autres n’osent pas encore franchir le pas.

Merci à Obiwi de m’avoir fait découvrir ce destin de femme.

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