Parti-e-s le 10 février, après s’être déplacé-e-s le 25 février devant l’Assemblée nationale pour le débat sur la proposition de loi relative aux violences faites aux femmes, et le 8 mars dans le cadre de la journée des droits des femmes, les manifestant-e-s se trouveront virtuellement dans quelques jours devant leur mairie et Conseil régional.
Pour l’accès aux droits sociaux des femmes étrangères victimes de violences
Nous vous informons que pour la 3ème action de la campagne, une couverture de survie a été envoyée aux élus locaux et pouvoirs publics pour dénoncer les difficultés d'accès aux hébergements d'urgence des femmes sans-papiers victimes de violences. Pour renforcer cette action, nous vous invitons à envoyer une lettre à votre mairie ou conseil régional.
S’il existe des droits inhérents à toute personne, les femmes étrangères victimes de violences n’en bénéficient pas. Et pourtant, comment fuir des violences si on ne peut pas se protéger, se défendre avec un avocat, devenir indépendante? Dans la pratique, il s’avère extrêmement difficile pour une femme sans papiers d’accéder à l’aide juridictionnelle, à l’ouverture d’un compte bancaire, ou à un hébergement. Ces droits ne sont pourtant pas conditionnés à la présentation d’un titre de séjour.
Par exemple, une femme sans papiers qui décide de fuir une situation de violences ne trouve souvent d’autre solution que de dormir dans les bus de nuit, les urgences des hôpitaux, les gares, ou même dans la rue. Sans titre de séjour, il est très difficile d’obtenir une place d’hébergement d’urgence. Pourtant, légalement, la possession d’un titre de séjour ne conditionne pas l’accès aux centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), aux hôtels sociaux ou aux foyers maternels.
La Cimade vous propose d’envoyer une lettre ou un mail à votre maire ou au Président du Conseil régional afin de les interpeller sur le difficile accès aux droits sociaux des femmes étrangères victimes de violences et de les inviter à signer la charte d’engagement (téléchargeable sur le site).
Il nous semble également urgent de développer des moyens financiers, humains et matériels pour que toutes les femmes étrangères victimes de violences puissent accéder à ces droits, et ce, quelle que soit leur situation administrative.
Téléchargez la lettre type
(nous vous invitons à la personnaliser)
Voir la liste des premiers signataires de la charte d’engagement
http://www.cimade.org/minisites/niunenideux/rubriques/128-Les-acteurs?page_id=2207
****************************************
site de la Cimade -