L’odorat du rat

La bonne nouvelle, c’est qu’on retourne à Zhuhai bientôt. La mauvaise, c’est qu’on n’avait plus tellement de pain (ni d’appêtit) pour le petit déj dimanche matin…
On se resitue : week-end en bord de mer dans la jacouzette (la villa au jaccuzi ), dîner fort gai puis dodo à l’étage, tous dans la même maison c’est trop cool. Réveil en fanfare par les zenfants parfaits à l’aube dimanche et départ en promenade, à l’heure où blanchit la campagne et roupille la maisonnée.
Sauf qu’avant de partir, faut déjeuner. Direction le salon, où ya les Frosties, le dépôt de pain et le frigo. Yes, le frigo est au milieu du salon ; j’imagine que c’est fait pour que tu puisses attraper tes binouzes sans quitter ton fauteuil, faut voir le côté pratique de la chose.
Mais qu’est ce que c’est que toutes ces miettes sous la table ?  Cosmic Guy n’a quand même pas mangé aussi salement hier soir ???  Mais regarde, y’en a partout ! Bon, les zenfants installez vous de l’autre côté de la table, pas la peine de marcher dedans. Bon app, je vais respirer l’air de la mer sur la terrasse.
HAAAAAAAAA !!! Namour, c’est quoi le pain là par terre, avec des miettes partout et des poils à côté ???? Et là, ce ne serait pas des crottes ??? Mais si j’t'assure, petites, noires, allongées, y’en a partout !
J’y crois pas, y’a un rat qui est venu dans le salon cette nuit et qui a chourré notre pain ! Du pain du Ritz en plus, il ne s’embête pas le rat. Il est allé le chercher dans le sac, l’a boulotté sous la table et (vu le nombre de crottes) a du appeler tous ses potes pour l’aider à ramener la demi baguette, décidément trop grosse pour le trou dans la porte.
Après quelques années de Chine on n’est plus vraiment chochotte mais là…,quand même, un rat quoi !!!
Quelques échanges avec le management plus tard, rondement menés par Cosmic Guy, on ne change pas de villa (on a la flemme de déménager on n’est pas chochotte on a dit), et on accepte même de revenir, invités par la chef. On vérifiera juste la porte de la terrasse avant de poser nos affaires…
Et si on emmenait notre propre rat pour y aller une troisième fois ?