Il paraitrait que c’est le salon du livre…Dans mon salon, c’est la fête du livre tous les jours, mais entre la déconfiture de la construction technocratique européenne chaque jour plus patente et le bourbier de la peopolitique à la française, ça me donne l’envie de changer d’air…Respirons un grand coup, et retrouvons celui que je préfère : l’ère littéraire.
Avec en prime un petit parfum épicé puisque je vais vous parler de Sacred Games de Vikram Chandra. Avec un nom pareil, il n’y a pas l’ombre d’une ambigüité, nous sommes en Inde ! Après une rapide vérification googlienne, je vous confirme que ce roman épique a été traduit en français sous le nom de « Le Seigneur de Bombay» pour ceusses qui causent pas l’anglish dans le texte J
J’ai lu cette épopée (parce que, oui, quand on parle de 947 pages, j’estime qu’employer ce terme n’est pas abusif même si ce n’est un poème !) il y a environ 2 ans…ou 3, je ne sais plus, mais tout cela pour vous dire que mes impressions ne sont pas Frêche, donc vous me pardonnerez certaine imprécision quant à l’intrigue…D’ailleurs, si c’était un tableau, il serait clairement d’inspiration impressionniste : de petites touches de couleur, quasiment indiscernables dans leur unicité mais qui se mélangent admirablement pour former un tout somptueux, de ces petits détails qui donnent chair à un grand roman, qui vous font pénétrer insensiblement dans l’univers dépeint par l’auteur, jusqu’à en être inexorablement imprégné ! A tel point que je me suis découverte une passion pour la cuisine indienne après avoir partagé le quotidien des multiples personnages de ce livre pendant des jours et des nuits