Le lundi, c'est ravioli. Le vendredi, c'est exposition. Cela dit, cette semaine, c'est tous les jours, et plusieurs fois par jours... Mais contrairement au chocolat, les expositions, on peut en abuser. Certes, on risque l'indigestion, mais elle n'aura pas le moindre effet sur notre physiologie.
Aujourd'hui, c'était au tour de Lisette Model, exposition de photographie au Jeu de Paume. De magnifiques photographies.
Lisette Model, photographe exilée aux Etats-Unis, a développé la Street Photography : ce qui donne de très beaux portraits pris à un coin de rue, à la sortie d'un bar, ou dans une salle de spectacle. Et deux photo particulièrement sublime : une jambe au milieu d'un trottoir, et une superposition d'un mannequin et d'une scène de foule.
Bref, comme à chaque fois au Jeu de Paume, les photographies, ici uniquement en noir et blanc, sont toutes très belles. Reste la muséographie.
Exposer la photo, c'est tout con. Chronologiquement, les unes à côté des autres. Point. Après, il faut faire attention à la lumière... Et là c'est raté. L'exposition est une succession de reflets, obligeant le visiteur à regarder les photographies sur le côté, pour espérer ne pas se voir dans le verre du cadre. Ajoutez à ça le fait que l'exposition ne se déroule que sur un seul niveau, vous sortez de là un peu frustré.
Heureusement que les photographies sont magnifiques.
Lo, photographe