Famas

Publié le 26 mars 2010 par Menear

On remarquerait plus facilement les mouvements de foule. On les suivrait du bout du monde, à bord d'un téléobjectif propulsé en orbite, son bord dicté par des programmes qu'on saurait plus lancer, maintenir encore moins. Les images arriveraient directement placardées sur l'écran qui cracherait automatique des impressions en chaîne. On l'appellerait le mappage des extrêmes, le calvaire des corps, l'exode des sans rien.


De plus en plus s'articuleraient en MEUTES, toujours adolescentes, colonisant des ZONES, toujours périurbaines, et la masse des corps écrasés s'afficherait rouge ou bleu sur le blanc des diagrammes.


Plus loin, enfoncées dans la topographie, certaines MEUTES réactiveraient la production de FAMAS artisanaux d'après vieux schémas obsolètes, poutant remis au goût du jour. Ceux là connaissent le chinois et traduisent les notices avec enthousiasme et approximations.