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Un préalable indispensable au référencement à l’international

Publié le 26 mars 2010 par Arnaud Briand

Très peu de mes clients développent des stratégies de présence à l’international. Je serais d’ailleurs bien incompétent à accompagner ces entreprises dans une démarche de netlinking aboutie, exception faite des traditionnels annuaires (pour ce que ça vaut, vu que les prochaines années transformeront le Web de recherche en un Web de découverte et de sérendipidité).

Pourtant, pour l’un d’entre eux, je suis confronté à une situation très singulière, que je souhaite partager pour éviter que d’autres commettent la même erreur que moi.

L’Espagne est notre terrain de jeu.

Drapeau espagnol

Cette erreur n’a rien à voir avec les conseils d’Elliance ci-dessous. J’ai suivi ces conseils un par un, avec une IP géolocalisée et un maillage local (enfin, on débute !), seulement, les résultats ne sont pas à la hauteur de la version française, qui génère une demande de devis par jour.

D’un point de vue « positionnement », le site commence à pointer le bout de son nez en première page, après 6 mois de travail. Seulement, la conversion ne se concrétise pas. Le site web est pourtant identique à 99% à son pendant français, avec un contenu sélectif ainsi qu’un call-to-action proéminent et affordant.

International SEO tips

Le SEO à l’international : une stratégie d’entreprise

En BTS Commerce International, on vous apprend les règles du commerce international (INCOTERMS, crédit documentaire, stratégie de développement). Et, c’est là, je pense, que se joue un bon référencement à l’international. Exit la technique ! Exit la sémantique ! Exit le link building !

Ce à quoi je crois, c’est au référencement orienté « conversion », celui-là même qui nous permet d’évaluer avec précision le ROI d’une action de référencement en fonction des pistes de vente (« leads ») générées, du taux de concrétisation commercial et du panier moyen.

Cela me fait penser à ce que j’ai lu récemment sur The Analytics Factor :

Aujourd’hui, alors que l’on arrive à saturation de services web et de personnes connectées, l’enjeu principal s’est déplacé vers le site, et sa capacité à réaliser efficacement ce pour quoi il est fait. C’est l’ère de la conversion.

Mais où est l’erreur ?

L’erreur dans ce type de stratégie, c’est que tout repose sur l’implantation de la société dans le pays concerné. Et, si la CCI ou la PRAMEX (cette seconde société reste toutefois un peu lente à la détente dans mon cas), il est impératif de louer les services d’un secrétariat à l’international, à défaut d’avoir un distributeur ou une filiale locale.

La CCI propose par exemple ses services à hauteur de 600 €uros par mois pour 4 heures de secrétariat par semaine.

Une telle stratégie de proximité est d’autant plus essentielle qu’en période de crise, les sociétés ont quelque peu tendance à se recroqueviller sur du sourcing local. Comme quoi, un bon SEO dépend avant toute de la stratégie de l’entreprise.

Vos prospects étrangers ne vous contacteront que si vous êtes implanté chez eux. Vous aurez beau avoir le site le plus performant, cela ne vaudra rien sans implantation locale.


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