Vous remarquerez comme moi que l’annonce n’est tombée que lundi… après le second tour des régionales. On peut s’attendre comme le redoutait Laurent Fabius à recevoir force coups de gourdin derrière les oreilles. Déjà les annonces de futur plans sociaux et fermetures d’entreprises pointent le bout de leur nez. Nous ne sommes pas au bout des galères.
Le gazier – en argot, outre un quidam, le terme est employé pour désigner l’anesthésiste… celui-ci aura bien du mal à endormir la douleur de nos porte-monnaie !
J’avoue n’avoir jamais compris pourquoi le prix du gaz était indexé sur celui du pétrole. Cela n’a aucune justification économique – un tarif devrait être établi en fonction du prix de revient plus la marge bénéficiaire - et prend évidemment sa source dans la compétition entre pays importateurs.
J’ai entendu une réflexion intéressante d’une journaliste de France-Info : quand bien même les cours du pétrole baisseraient-ils, il est évident que désormais GDF-Suez ne baissera plus jamais ses tarifs… Ce n’est plus un service public mais une multinationale au service de ses actionnaires et dirigeants.
Nous n’avons donc plus que nos yeux pour pleurer. Et chercher à économiser le gaz autant que faire se peut. Je ne regrette pas de n’avoir point fait installer le chauffage au gaz comme je l’avais envisagé un moment. Petites économies qui font cependant la différence sur le long terme : quand on fait chauffer de l’eau dans une casserole, mettre un couvercle. Fini aussi le temps où je laissais mijoter des plats pendant 3 ou 4 heures… Cocotte-minute. Et franchement, c’est aussi bon.