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[Anime] Mnemosyne

Publié le 26 mars 2010 par Jibouille

L‘action débute en 1990. Rin Asougi est une détective domiciliée dans la ville de Tokyo. Elle y a ouvert une agence du nom de « Asougi Consulting » dans un vieil immeuble de Shinjuku. Elle résout ainsi diverses enquêtes avec l’aide de son assistante Mimi qui gère les comptes de l’agence.
Alors qu’elle mène une enquête pour retrouver un chat perdu, Rin rencontre un homme du nom de Nobuyaki Hiyama qui se révèle amnésique. Après investigation, Rin découvre qu’il est lié à un laboratoire du secteur pharmaceutique du nom de Sayama que dirige une femme nommée Sayara Yamanobe. Mais Rin doit également faire face à l’attaque d’un redoutable assassin du nom de Laura.

[Anime] Mnemosyne

En effet, cette série de 6 oavs n’est pas à mettre dans toutes le mains. Explications.

La raison est toute simple: l’abus des scènes tendancieuses. Pourtant, les 3 premiers épisodes sont relativement agréables à regarder avec une histoire intéressante et une ambiance sombre. Ca commence fort, avec une scène d’introduction qui soulève plein d’interrogations. On a envie de savoir la suite, malgré les quelques scènes érotiques. Les deux suivants sont dans la même lignée avec un déplacement temporel bien amené et d’autant plus attrayant que la conception de l’avenir se fait en toute logique. Mais, passé le milieu, l’animé prend une tournure surnaturelle bien fade. Etrange quand on voit que le début réussissait habilement à ne pas tomber dans ce travers, en maintenant un certain réalisme. Sans doute que le réalisateur a péché par orgueil en faisant peut-être trop d’Oavs.

Parfois, mieux vaut ne pas avoir d’explication quand celles fournies sont moyennes. La part de mystère qui rendait Mnemosyne attirant disparait sur la fin quand toutes les révélations arrivent en même temps. Plus grave, le fan service inonde l’écran pour des raisons douteuses. Avouez qu’obliger (pratiquement) l’héroïne mais aussi ses collègues à se battre toute nue, ca peut soulever des questions. Ces mêmes scènes, au début, ont une raison et ne choquent pas plus que ça car le gore et le sexe se confondent souvent.

De même, le sadisme omniprésent perd lui aussi de son intérêt. Véritable symbole de la cruauté de l’homme envers les choses qu’il ne connait pas. Alors que cela mène le monde vers le chaos, il n’est prétexte qu’à déchirer les habits des jeunes femmes sur la fin. De bonnes idées en découlaient comme le sujet sensible du clonage, l’éternelle quête de l’immortalité ou la réflexion sur l’existence d’un Dieu. Malheureusement, ces idées ne sont pas suffisamment approfondies et on ne fait que les survoler.

Point positif, malgré les années qui séparent le premier du dernier épisode, il y toujours un élément reliant toute les époques, autre que nos héroines. Certes, ce n’est pas la première fois qu’un tel procédé est employé mais il n’est pas souvent aussi bien amené. Cela crée un contraste entre notre immortelle (qui en change pas trop) et le fait que tout le reste évolue. Un effet qui s’efface vers la fin (à l’image de l’ensemble).

Dommage car les personnages ne sont pas mauvais. Rin est séduisante, inquiétante et logique dans ses choix. Elle ne peut pas mais semble l’avoir accepté. Par contre, on ne sait pas vraiment d’où elle tient ses capacités, ni depuis combien de temps. c’est un peu le problèmes des principaux protagonistes comme Mimi, la jeune fille qui accompagne Rin deouis longtemps dont on ne sait qu’une chose: que Rin l’a sauvé un jour. Mais après ca, mystère. On ne sait pas beaucoup plus sur l’origine du méchant , ce qui est le plus gros souci car c’était à mon sens inévitable.

Le design est très réussi, avec des personnages réalistes et des décors plus que correct. Bon, il y a toujours des bizarreries sur la couleur des cheveux (verts, bleus, jaunes, etc…) et des yeux. Mais bon, je dirai que c’est une marque de fabrique des animés.

Une série d’Oavs dotée de bons points comme les personnages ou le design mais aussi de points négatifs pensant telles que les scènes érotiques beaucoup trop envahissantes et trop souvent inutiles. Une déception quand je repense au très bon début que j’ai vu mais qui, dépassé la moitié, est retombé dans la facilité et le mauvais. Je mets quand même 4, juste pour récompenser le début.



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