Durant son passage au Salon du livre, le ministre de la Culture, suivi par une cohorte de personnalités - dont Serge Eyrolles, toujours président du Syndicat national de l'édition - a fait un petit tour, en essayant de n'oublier personne...
Et évidemment, tout le monde l'aura remarqué, la non-présence de Hachette qui cette année ne propose qu'un stand corporate, mais aucune de ses maisons est pour le moins visible. Et n'a pas échappé à l'acuité ministérielle.
Et Frédéric Mitterrand de ne pas cacher sa déception, en rencontrant Arnaud Nourry, PDG de Hachette : « Quand certains éditeurs remplacent leur stand par un guichet de la sécurité sociale, c'est regrettable, un stand sans livres, c'est comme un guichet. »
Bim... Sauf que Fréd avait révisé ses katas avant de venir et a poursuivi l'enchaînement, rapporte l'AFP : « Quand certains éditeurs remplacent leur stand par un guichet de la sécurité sociale, c'est regrettable, un stand sans livres, c'est comme un guichet. Un stand sans livres, c'est peut-être bien pour vous, mais peut-être pas pour vos maisons d'édition. »
On imagine difficilement les sentiments qui ont pu traverser l'esprit de M. Nourry à cet instant...
Avant de passer à autre chose et notamment une adresse à Reed Expo et au SNE, qui organisent l'événement, pour les encourager à poursuivre. Alors que l'heure numérique sonne, le livre et le Salon doivent continuer de survivre.
C'est sur le stand de la Russie que le ministre aura lâché l'une de ces petites phrases pour lesquelles on l'aime particulièrement. Devant les oeuvres de peintres russes, il lancera « au gouvernement, je me situe entre Bécassine et Babar, avec un peu de Marsupilami » !
À vous de recoller les morceaux...