La première fédération de parents d’élèves, la FCPE, a vivement répliqué à l'allocution du président de la République. Dans cette dernière, Nicolas Sarkozy proposait de remettre à l’honneur la suppression des allocations familiales pour les familles dont les enfants étaient régulièrement absents à l’école. Il a aussi déclaré que les élèves perturbateurs, difficiles seraient mis à l’écart dans des établissements spécialisés.
La FCPE critique ce qu’elle considère une nouvelle fois comme des effets d’annonce. Quand on sait le nombre impressionnant de suppressions de postes ordonné dans l’Education nationale, un tel discours ne tient pas la route. Pour s’occuper des élèves difficiles, il conviendrait en premier lieu de renforcer l’encadrement dont ils peuvent bénéficier.
Quant à sanctionner les familles dont les enfants sont régulièrement absents à l’école, ce n’est pas répondre sérieusement au problème. C’est un pis-aller qui ne règlera rien sur le terrain, une telle mesure sert tout juste à donner l’impression que l’on agit.
Jugeant « déplacées » ces « violences politiques » à l’égard de l’école, la FCPE demande à ce que cesse « les annonces simplistes […] pour s’attaquer enfin aux réels problèmes de fond ».