Le quatrième album de Karkwa, Les chemins de verre, sera en vente au Canada dès le 30 mars. Le premier extrait éponyme, en ondes depuis le 16 mars, a annoncé les couleurs du disque succédant au consacré Le volume du vent. Exempte d’une longue pré-production, la réalisation de ce quatrième album a pris une nouvelle tangente, se distinguant par son angle plus impressionniste et organique.
Les chemins de verre a été enregistré en partie aux studios La Frette, à Paris. Véritable source d’inspiration, ce manoir datant du XIXe siècle, qui a également accueilli Feist et Plants and animal, est finalement devenu le sixième membre du groupe. Karkwa s’y est rendu à quelques reprises, entre les concerts de sa dernière tournée française, pour enregistrer les douze pièces du disque.
En pleine effervescence, les musiciens ont adopté une méthode de travail basée sur la spontanéité et sur leurs pulsions créatrices. Se lançant le défi de composer une chanson par jour, la formation entrait en studio avec une idée directrice qu’elle développait ensuite par improvisation. L’album est donc représentatif d’un moment, celui de son enregistrement. Mathieu Parisien, qui a partagé la réalisation de l’album avec le groupe, l’explique très bien : « Cette fois-ci, on a capté le moment au lieu de le reproduire. »
Ce sont les textes qui relient les quatre albums entre eux, avec la poursuite d’une écriture imagée et suggestive, tandis que le choix des thèmes à aborder s’est accompli en groupe, la plupart du temps après l’enregistrement de la musique. De cette façon, on retrouve aisément l’apport et les influences de tout un chacun dans la totalité des compositions. Le résultat est un disque riche et inspiré, pleinement assumé, qui met en scène une cohésion entre les membres de la formation.
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