Je ne cesse d’écrire des poèmes
qui ne font que t’effleurer
tels des hérons effleurant l’eau tranquille
Ce qui est vrai
c’est que tu habites
dans ma tête un espace
qui n’est qu’à toi
Je te tiens là
dans mes bras graciles
Je sens ton cœur
battre le temps.
(Vincent O’Sullivan)