Toujours nous espérons accueillir
Les merveilles de l’inespéré.
Au sein du temps qui passe, soudain
Point la comète, souffle l’ouragan.
Notre vie en cet instant sera
L’image de la première étreinte:
Peines et joies passées se fondront
Dans une forme unique et sans faille.
Nous envions ces fragiles insectes
Dont, consommé le seul accouplement
Ou affronté l’unique péril,
S’achève la merveilleuse vie. Ainsi
Nous attendons, notre vie durant, que
Souffle l’ouragan, monte la comète.
(Feng Chih)