La convention d'engagement signée il y a deux ans dans le cadre du " Grenelle de l'Environnement " par la grande distribution et le ministère du Développement durable a permis d'obtenir des progrès très conséquents en termes d'économie d'emballages, d'économie d'énergie et de développement de la consommation des produits bio.
- Ecolabels : les produits porteurs de l'écolabel français ou européen ont été mis en avant et d'avantage référencés, permettant une augmentation des ventes de 10% en 2009.
- Eco-conception des emballages : les industriels et les grandes marques ont poursuivi leurs efforts en faveur de l'allègement des emballages.
A partir d'avril prochain, les packs de 4 yaourts Danone, Activia et Taillefine, n'auront plus de suremballage. Cela permettra de faire une économie de 1600 tonnes de carton et de diminuer l'émission de CO2. Danone s'est ainsi fixé comme objectif de diminuer son emprunte carbone de 30% avant 2012.
Par ailleurs, Auchan a supprimé le suremballage des dentrifrices et mousses au chocolat vendus sous sa marque.
Quant à Leclerc, il a également supprimé le suremballage d'une vingtaine de ses produits vendus sous la marque Repères.
Quand on sait que la fabrication du carton nécessite de très grandes quantités d'eau et l'utilisation de beaucoup de produits chimiques, la réduction effective des suremballages inutiles est une très bonne nouvelle pour l'environnement.
Produits bio : pour la 2e année consécutive, les produits issus de l'agriculture biologique connaissent une croissance annuelle de plus de 20% (contre moins de 10% en 2007)
Eclairage : grâce au retrait progressif des ampoules à incandescence et à l'effort promotionnel des distributeurs, les lampes fluo-compactes représentent désormais 25% du marché
Sacs de caisse : les sacs de caisse jetables distribués en magasin chaque année sont passés de 10,5 milliards en 2002 à moins de 1,5 milliard aujourd'hui, soit une baisse de 85%, au profit des sacs réutilisables ayant de moindres impacts sur l'environnement. Mais la distribution de sacs biodégradables n'est pas encore malheureusement systématisée alors qu'elle devrait être obligatoire tant les sacs en plastique sont polluants.
Avec des consommations énergétiques en baisse, le recours croissant aux énergies renouvelables (énergie solaire notamment), la réduction des émissions de CO2 liées à la fabrication des emballages et au transport des marchandises et l'organisation des filières de collecte des équipements électro-ménagers, (appareils électriques , piles), les enseignes de la distribution semblent avoir pris la mesure de l'empreinte environnementale de leurs activités Elles s'activent concrètement pour la réduire. Bien qu'il reste encore beaucoup à faire, c'est encourageant.
H de M
voir les sources de l'infos Ministère de l'Ecologie