Avec juste un léger problème : près de la moitié des critiques postées ne parlent pas du livre, elles parlent du format du livre. Et elles pestent toutes contre la décision de l'éditeur WW Norton qui a choisi de ne pas sortir de version Kindle de l'ouvrage en même temps que la version papier.
Et forcément, les critiques fusent et les commentaires les plus cinglants claquent. Ça peste, ronchonne et grommelle, parce que les consommateurs veulent des livres numériques et veulent les lire sur leur Kindle.
Pourtant, si l'idée de retarder la version numérique peut sembler toujours aussi idiote, la position des éditeurs qui croient faire pression sur Amazon en adoptant cette attitude est encore plus ravageuse. De là la demande que certains formulent que de modérer les critiques publiées, ou du moins de pouvoir faire le tri entre celles qui ne concernent que la présence de la version numérique face à ceux qui publient de réels avis, résultant de leur lecture du livre.
Amazon est encouragé à réviser complètement les commentaires, par exemple en faisant en sorte que seules les personnes qui ont acheté le livre puissent publier quelque chose à son sujet. On se débarrasserait ainsi des commentaires intempestifs, qui n'apportent rien au livre ni à l'auteur et finalement, ne sont qu'une expression de mécontentement devant la politique éditoriale d'une maison.
En même temps... cela fait partie du jeu, non ?