Le système d'évaluation des livres hez Amazon est une fois de plus remis en question, alors que TechCrunch pointe du doigt un gros merdier qui s'est mis en place. L'exemple de Michael Lewis et de son ouvrage The Big Short: Inside the Doomsday Machine, paru voilà deux semaines, est frappant. En effet, si les ventes du livre l'ont placé dans les meilleures places de la boutique d'Amazon, les critiques publiées fustigent littéralement le livre.
Avec juste un léger problème : près de la moitié des critiques postées ne parlent pas du livre, elles parlent du format du livre. Et elles pestent toutes contre la décision de l'éditeur WW Norton qui a choisi de ne pas sortir de version Kindle de l'ouvrage en même temps que la version papier.
Et forcément, les critiques fusent et les commentaires les plus cinglants claquent. Ça peste, ronchonne et grommelle, parce que les consommateurs veulent des livres numériques et veulent les lire sur leur Kindle.
Pourtant, si l'idée de retarder la version numérique peut sembler toujours aussi idiote, la position des éditeurs qui croient faire pression sur Amazon en adoptant cette attitude est encore plus ravageuse. De là la demande que certains formulent que de modérer les critiques publiées, ou du moins de pouvoir faire le tri entre celles qui ne concernent que la présence de la version numérique face à ceux qui publient de réels avis, résultant de leur lecture du livre.
Amazon est encouragé à réviser complètement les commentaires, par exemple en faisant en sorte que seules les personnes qui ont acheté le livre puissent publier quelque chose à son sujet. On se débarrasserait ainsi des commentaires intempestifs, qui n'apportent rien au livre ni à l'auteur et finalement, ne sont qu'une expression de mécontentement devant la politique éditoriale d'une maison.
En même temps... cela fait partie du jeu, non ?