Il s'agit d'accueillir l'idole à roulettes de Tramsès 2, maire de Paris, le T3 allongé qui transportera, paraît-il, une majorité de banlieusards comme le serine sans cesse la mairie sans en avoir jamais fourni la moindre preuve concernant la section déjà en service en service entre le pont du Garigliano et la porte d'Ivry.
Ce pont-rail présente la particularité de ne supporter qu'une seule voie ferrée, la voie intérieure, car la voie extérieure a été déposée depuis que la SNCF, du moins sa filiale immobilière l'ICF La Sablière, a construit un immeuble d'habitation sur l'emprise de la voie ( immeuble à l'extrême gauche sur la photo ).
Avant l'arrivée potentielle du tram, il s'agit de démolir le pont, ses culées et de raser une partie du remblai ( à droite du pont sur la photo ) pour changer le petit pont-rail en viaduc ferroviaire.
Un tel ouvrage d'art ne peut toutefois se concevoir sans deux voies ferrées et il s'agit de savoir ou faire passer cette deuxième voie. Faut-il élargir le tablier au-dessus de la rue Régnault ? Faut-il construire un encorbellement pour supporter la voie ? Faut-il prévoir un escalier d'accès au nouveau pont-rail pour permettre aux promeneurs d'admirer la catenaire du T3 et son pantographe ?
Autant de question qui mériteraient d'être abordées par le CPC ( comité permanent de concertation ) de Paris Dérive Gauche puisque cette opération de démolition reconstruction s'inscrit dans le périmètre de la ZAC. Mais qui se soucie de concertation réelle ? Delanoë, qui ne supporte la concertation qu'à dose homéopathique et purement communicationnelle, rendra-t-il public le dossier du pont-rail de la rue de Patay ?