On a presque eu la flemme. La grosse. La terrible. Celle qui vous fait regarder vers l'évier qui déborde de vaisselle sale depuis 15 jours, et que l'on balaye d'un geste las, en se réconfortant intérieurement : « Boarf, verrai ça demain. »
Vive la procrastination ! Ou l'art de remettre au lendemain ce que l'on aurait dû/pu faire le jour même. Dans un élan de paresse délicieuse, la maison Anabet et son fondateur, David d'Equainville vous proposent aujourd'hui de ne rien faire.
Parce qu'on verra demain.
Et surtout qu'aujourd'hui, jeudi 25 mars, à quelques heures de l'inauguration du Salon du livre, l'idée ce serait de ne rien faire et de consacrer cette date comme étant celle de la procrastination.
Pour l'occasion, un site créé voilà peu invite à faire l'éloge de cette attitude constructive, responsable et anticonsumériste.
Et surtout l'occasion de découvrir que si vous êtes de cette trempe, vous n'êtes pas seul. Car le livre Demain c'est bien, vous informera que 20 à 30 % de la population est atteinte. Et c'est d'ailleurs en son honneur que la campagne procrastin-active a été lancée.
« Vous avez tendance à remettre au lendemain ce que vous pouvez faire le jour même ?
Vous êtes un retardataire chronique ?
Vous vous sentez coupable ?
Détendez-vous ! Demain c'est bien aussi !
Parce que nous avons toutes les meilleures raisons du monde de repousser à demain ce que nous pourrions faire aujourd'hui ! »
Là... ça va mieux ?