Suite à la gênante défaite du Canadien hier, le fantôme de Maurice Richard a tenu à faire savoir qu'il abandonnait et n'allait plus regarder les matchs du Canadien cette saison.
" Sont tellement poches. Quelle gang de criss de chokeux sales. Pas de cœur, pas d'intensité ", a expliqué l'ancien #9 du Canadien, émotif. " Tant qu'à regarder ça j'aurais dû écouter Le moment de vérité avec Patrice L'Écuyer, caliboére ", a pesté Richard juste après la fusillade. " Au moins les gens font un effort pour gagner ".
" Dans mon temps on se forçait le cul, surtout quand c'était des matchs importants. Pis on le faisait pour des pinottes, gériboére. Là je regarde ça, Hamrlik, Kostitsyn, ça regarde l'autre équipe patiner, les deux doigts dans le nez ", fulmine Richard. " Avoir joué avec des joueurs de même, j'pense que je les aurais rentrés dans la bande moi-même ", ajoute le Rocket.
Richard est dans les limbes depuis sa mort en 2000. " J'aurais pu rentrer tout de suite, mais j'attends la 25ème coupe Stanley avant de partir pour de bon. Ça a pas l'air que c'est pour demain, mais j'ai aussi plein de séries télé à terminer, comme True Blood et The Sopranos, entre autres ", a expliqué Richard. " C'est autrement plus intéressant que des chaudrons qui réussissent à perdre des avances de 2-0 dans les trois dernières minutes d'une game ".
Invité à commenter le phénomène des coups à la tête, Richard a été direct: " C'est déplorable. Il y avait pas de coups salauds comme ça quand je jouais. On enlignait notre Sherwood et on se donnait un bon swing pour fendre la caboche de l'autre joueur comme une coconotte. C'était beaucoup plus clean ", déplore t-il.
Richard a également laissé savoir qu'il n'avait toujours pas regardé le film " Maurice Richard ", mettant en vedette Roy Dupuis. " Charles Binamé, chus pas capable. Je lui ai jamais pardonné Eldorado. Criss que c'était poche. Pire que Tom Pyatt ", conclut Richard.
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A propos de l'auteur
François Chagnon
Journaliste à Mauvais Œil, François Chagnon est un amateur de hockey qui a parfois de la difficulté à lacer ses bottines pour se rendre à l'aréna.