Lassana Diarra joue peut-être ses derniers matchs avec le Real. Ce soir à Getafe, il ne devrait pas commencer le match pour laisser place à Gago.4 jours après être sorti à la mi-temps contre Gijon, ça sent mauvais pour l’ancien de Porsmouth. Au point de ne plus s’arranger?
Après Henry, Benzema, Escudé, Squillaci, Diarra. Le complot espagnol contre les joueurs français tournent à l’épidemie. Arrivé en janvier 2009, Diarra avait tout de suite trouvé sa place au point de devenir un pion essentiel du Real. Combatif, décidé, Diarra était l’an dernier l’un des seuls madrilènes à avoir montrer quelque chose. Mais on ne convainc pas Florentino Perez comme cela. Un joueur qui vient de Porsmouth, il fronce les sourcils dans la seconde.
Perez revenu aux affaires, le Real a recruté Xabi Alonso. Star en Espagne, c’est le type même de joueur qu’adore les espagnols : technique, passes superbes, grinta et … espagnol. C’est un plus incontestable là-bas. Si, à compétences égales, votre choix se portera toujours vers un médecin français plutôt qu’un médecin tunisien, le Real portera toujours son choix vers un espagnol plutôt qu’un étranger.
Le retour de l’instabilité?
Et puis Diarra est moins bon cette saison. Le milieu madrilène est un peu plus structuré, il a donc moins de travail et comme il n’est pas au niveau de Guti, Gago ou Xabi avec le ballon cela devient compliqué. Son registre est un peu bâtard : moins bon que les techniciens du Real, il est athlétiquement moins impressionnant qu’un Mahamadou Diarra par exemple.
Lass Diarra n’aime pas ne pas jouer. Il a séché le discours d’avant entraînement lundi. Et on se souvient qu’il a quitté Arsenal 4 mois après son arrivée. A 25 ans, le parisien de naissance a déjà fait pas mal de clubs : Le Havre, Chelsea, Arsenal, Pompey et Madrid. Madrid devrait toutefois regarder à deux fois avant de se séparer de lui. Non pas qu’il remplace un jour le Makélélé des Galactiques mais il n’y a pas énormement de 6 plus forts que lui sur le marché. Et le Real a besoin de joueurs pour mettre le pied.
Pelegini, c’est une prière, il faut le remettre sur le terrain sinon la moitié de l’équipe de France sera composée de joueurs remplaçants. La déprime.
Lech Makaay