Un des jeux qui rentabilisera à lui seul l’achat d’une PSP, Metal Gear Solid : Peace Walker nous offre un aperçu de ses talents à travers une démo assez courte mais qui réussit à nous mettre l’eau à la bouche! Si on doutait de la qualité d’un épisode de la série Metal Gear Solid sur PSP, ce cinquième opus vient démentir les appréhensions des joueurs.
Penchons-nous donc sur ce petit concentré de MGS pesant tout de même 300 mo. Quand on sait qu’un UMD peut contenir jusqu’à 1.7Go de données mais que la plupart jalonnent plutôt les 1Go, on se dit que Kojima ne nous a pas ménagé en nous offrant cet aperçu. Et pourtant il en reste tellement à voir!
Tout commence avec l’arrivée de Boss, alias Snake (si vous connaissez la série je pense que vous serez un peu moins perdu que moi qui n’ai joué que jusqu’au quatrième opus sur PS3), débarquant dans un camp d’entraînement sur une plage de la nouvelle Orléans. Petit point noir tout de suite, la démo révèle ici qu’elle n’a pas été traduite dans la langue de Voltaire (laissons tomber Molière). Néanmoins il nous est permis de contextualiser l’action grâce à une pancarte avec une inscription française : on peut ainsi en déduire que l’aventure de Snake se déroulera aux environs des années 50, un peu comme l’avait fait Metal Gear Solid 3 sur PS2.
Ce qui est de facto remarquable c’est la qualité quasiment irréprochable des graphismes pour un jeu sur console portable. On approche de la perfection avec ce jeu qui impose son style et qui ne nous dépayse pas du jeu précédent sur PS3. Les textures sont fines, et on assiste à une phase de cinématique qui nous renvoie à Metal Gear Solid : Graphic Novel de part son apparence de bédé animée. Un gros point du jeu qui nous fait saliver d’avance à l’envie d’en découvrir plus!
Néanmoins peu avant cette séquence vidéo nous sont dévoilées toutes les commandes du jeu. Snake n’a rien perdu de son Game Play de PS3. Paradoxalement à ce qu’on aurait pu croire le jeu n’a rien à envier aux consoles de salon et Kojima réussit parfaitement la réminiscence des commandes de Guns of Patriots. A coup de L1 ou de R1 pour remplacer les touches qui ne sont pas sur la petite nomade de Sony, on réussit parfaitement à jouer du CQC (ce sont les techniques de combat rapproché ainsi nommées dans la série). Plus tard dans une courte mission d’infiltration nous seront dévoilées les commandes concernant les armes de Boss. La, même si le jeu n’a pas la fluidité qu’on pourrait atteindre grâce à des performances matérielles plus importantes, on arrive très bien à viser la tête de nos assaillants.
Une fois que la mission qui succède à l’entraînement est terminée, la démo s’achève sur un beau Coming Soon (je crois). Il nous est donc permis de retourner dans le menu pour continuer de fouiller un peu et voir ce qu’elle nous propose de plus, bien que les séquences déjà présentées nous proposent de tenir au moins une demie heure durant. Un mode multijoueur semble avoir été implanté avec cette version de test mais il n’a pas fonctionné de mon côté. Je pense qu’il nous proposera à l’image de Metal Gear Solid Online sur PS3, des modes de jeu cependant classiques mais au Game Play et au design plus que convaincant.
Rappelons pour finir sur cet avis que Metal Gear Solid : Peace Walker est un jeu à la troisième personne qui vous propose une aventure rythmée par des infiltrations et un scénario d’une qualité incontestable. Hideo Kojima semble nous préparer encore une fois un jeu qui restera gravé dans l’histoire ! Sortie prévu le 15 juin de cette année, il n’y a plus qu’une seule chose à faire, ATTENDRE! Metal Gear sur Oosgame.
KENDAL