Suivant l’appel du Strass, des prostituées ont à nouveau manifesté hier dans les rues de Paris. Non, le Strass n’a rien à voir avec ce bijou pailleté, mais il s’agit du syndicat des travailleuses sexuelles. Un syndicat pour quoi faire ? Beaucoup ignorent délibérément ce problème, mais si les prostituées payent des impôts (comme vous et moi), elles ne bénéficient pas de droits sociaux (contrairement à vous et moi). Retour sur une situation ubuesque contre laquelle elles ne cesseront jamais de se battre.
« On paie des impôts, c’est donc un vrai boulot », pouvait-on entendre hier aux environ du Panthéon. Autre slogan assez révélateur : « Vous couchez avec nous, vous votez contre nous ». Et oui, si la prostitution est le plus vieux métier du monde, elle n’est même pas reconnue comme un vrai travail. Saviez-vous qu’une travailleuse du sexe est imposable mais ne bénéficie d’aucune couverture santé et autre protection sociale ? Une situation criante d’injustice.
En 2009, la profession a signifié son ras-le-bol en fondant le Strass (Syndicat du travail sexuel). Un syndicat qui peine à se faire entendre. Si aujourd’hui le monde politique ressort la bonne vieille question de la prostitution du placard, c’est pour demander la réouverture des maisons closes. Une possibilité contre laquelle s’insurge le Strass. « Nous sommes contre les maisons closes, les bordels sont totalement anachroniques : nous réclamons le droit commun et pas une réglementation spécifique », a déclaré Maîtresse Gilda, du Strass, lors d'une conférence de presse. Une lutte pour leurs droits qui reste ignorée…
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 26 mars à 23:06
ca confirme ce ke je pensais ceux ki nous gouverne sont de veritables racketteurs et macros de surcroit.cest ecoeurant.