Il suffit pour s’en convaincre de pousser la porte du premier bistro venu pour y constater que le prix au comptoir du « petit noir », avec ou sans sucre, est presque toujours inférieur à celui du « petit blanc », accompagné ou non d’une (vraie) galette-saucisse.
C’est évidemment scandaleux car cette discrimination tarifaire, qui peut parfois atteindre plusieurs dizaines de cents, contribue à conforter les ennemis de la diversité obligatoire dans l’idée que, parce qu’il est noir, le café vaut moins que le vin blanc.
de la taxe carbone et de la CSG qu’elle prétend être ? Même Hergé n’aurait pas osé une telle provocation dans la version non expurgée de Tintin au Congo !
Curieusement, les innombrables associations antiracistes qui vivent pourtant grâce aux subventions publiques qu’elles reçoivent, restent muettes sur ce sujet.
Même le Figaro, dont on connaît désormais la promptitude à traquer tout ce qui s’éloigne - fut-ce d’un iota - du politiquement correct de bon ton, reste coi.
Par peur sans doute d’une réaction électoralement violente du puissant lobby des patrons auvergnats de cafés parisiens qui ne manqueraient pas d’agiter, à cette occasion, les oripeaux de la Liberté d’entreprise. Dans l’unique et ignoble but de pérenniser leurs infectes pratiques, bien entendu.
Car il est clair que seule une Grande Loi est susceptible de faire avancer les choses dans le bon sens : celui d’une égalité parfaite aux terrasses de nos pimpants débits de boissons hexagonaux.
Nous attendons donc avec impatience qu’au nom des valeurs humanistes qui sont celles de la République, il soit désormais interdit d’y servir un « petit noir » à un prix inférieur à celui d’un « petit blanc ».
Dans la foulée il serait également souhaitable que le terme café noir soit proscrit sous peine d’amende et sur l’ensemble du territoire national pour être remplacé par celui, beaucoup plus respectueux de la diversité, de café afro-européen…