Une écrivaine parle à des collégiens, et moi, tout ça me parle.
Bon, autant je n’aime pas trop ce qu’écrit Marie Darrieussecq (bon, faut dire que j’ai pas lu grand-chose, je l’avoue), autant j’aime bien comme elle parle de son travail d’écrivaine, à des adolescents pour qui l’écrit, en grande majorité, s’éloigne… ou plutôt mute en bribes éclatées, codées, qui volent, se dispersent et s’oublient.
Alors parler de l’écriture, d’un roman, plein de pages (!), c’est beau, c’est bon, c’est bien. De la naissance d’un livre, lourd objet parfois (plein de pages qui se suivent !) qui pèse sur une étagère, ça rend léger.