Une petite futilité, trouvée sur le diaporama de 20 minutes. “Petits riens” utiles pour faire oublier quelques instants que Nicolas Sarkozy nous emmène tout droit en bateau et dans le mur… du çon, of course ! et qu’au surplus il le klaxonne urbi et orbi, uniquement pour tenter de rassurer et récupérer son électorat. Le reste de la France puant d’lag. C’est bien connu. Remake d’une blague de mon enfance : «arrête de ramer, on atteint la falaise». Et si précisément, on arrêtait tout et tous de lui/leur fournir de l’eau à son/leur moulin ? Ne plus rien acheter sauf l’essentiel – ne pas mourir de faim, je ne sais pas ce qu’il en est pour vous mais je ne me sens pas une âme de martyre ! – et tant qu’on y est, une petite boutanche sympa pour éviter que cela ne vire au total pensum.
Se croiser les bras. Que sont-ils sans nous ? Rien, zéro, nib, queue de chi, nothing or nobody. Du néant sur – courtes ? – pattes. Même pas cap du moindre taf car ils ne savent rien faire par eux-mêmes. La vraie vie, la nôtre, celle des vrais gens leur est totalement terra incognita. La débrouille, le système D, les fins de mois difficiles qui parfois commencent dès le 10. Comment nourrir une nichée avec le Smic ou pire, le RSA ? Ça, ils ne connaissent absolument pas. Et pour tout dire, s’en contrefichent tout aussi absolument : pas leur blème. Parlez-leur COUAC/40, actionnaires, dividendes, jetons de présence, bonus des traders et banquiers, retraite-chapeau, bouclier fiscal, fortune (mais pas du pot !), délocalisations, honteux privilèges des fonctionnaires et des assistés, tout ce que vous voudrez du même acabit… seul langage qu’ils entravent sans avoir besoin de traducteurs.
A moins que je ne me sois réveillée d’un long sommeil – forcément “dogmatique” – sans avoir su qu’une loi constitutionnelle les avait subrepticement rétablis. A l’insu de notre plein gré.
Stop ! Nul besoin d’une révolution violente. Il suffit de refuser de davantage continuer à les engraisser. Dire non à la «servitude volontaire»… Cela fait plus de 25 ans que j’en ai acquis la certitude en tombant dans le «Contre-un» d’Etienne de la Boétie qui il y a déjà presque 500 ans nous enseigna qu’il suffisait de ne plus nourrir le tyran pour qu’il dépérît. Révolution tranquille.
Pour en revenir à mes moutons – mémé Kamizole est une bergère plus qu’un tantinet dissipée ! – lesquels tiennent cette fois plutôt du “mouton à cinq pattes” : nous avons donc appris dernièrement qu’un jeune chinois de 6 ans né avec 15 doigts et 16 orteils avait été opéré avec succès le 19 mars 2010 à Shenyang.
C’est sans doute préférable pour trouver “chaussure à son pied”. Nul doute aussi qu’il doive rester quelque temps les pieds… “bandés”