Quelques grands écrivains, grands morfals.
(d’après Claude Berton)
BALZAC: le menu d’un de ses diners :
Hors d’œuvre
8 douzaines d’huitres d’Ostende
12 côtelettes de prés-salés au naturel
Un caneton aux navets
Une paire de perdreaux rôtis
Une sole normande
Entremets
Fruits
Café et liqueurs
(Vous avez remarqué : Balzac n’a pas touché aux fromages !)
Théophile Gautier affirmait que l’écrivain devait manger beaucoup. Pour sa part, il était réveillé chaque matin par une envie, disait-il, de viandes rouges. Envie qu’il satisfaisait par un déjeuner substantiel et copieux.
Victor Hugo était un gros mangeur (du moins pendant la seconde partie de sa vie). Dans son journal, Edmond de Goncourt raconte qu’à 80 ans, Hugo avait conservé une mâchoire si solide, un estomac si robuste, qu’il mangeait une orange après y avoir introduit un sucre et d’une bouchée broyait tout : le zeste, le sucre, l’orange entière.
Il arrivait à avaler une côtelette entière, avec l’os, qu’il broyait dans ses dents de fer.
(Voilà qui devait épater ses petites copines !)
Alexandre Dumas ne s’arrêtait pas à la confection des macaronis à l’italienne ; dans cette préparation, il était inimitable ; mais il tournait la broche, liait les sauces, assaisonnait les gibiers… Chacun sait qu’il a écrit un livre de recettes culinaires.
Stendhal adorait les macaronis.
Flaubert buvait et mangeait énormément.
Renan était gras, très gras.