Alors que la manifestation annuelle du « Printemps des poètes » vient de se terminer, le Centre international de poésie Marseille lance une attaque en règle contre l’association qui est derrière cette douzième édition du « Printemps ».
La tentative d’autoproclamation de l’association en Centre national de ressources pour la poésie ne plait guère au cipM qui ne trouve nullement légitime la place occupée par le « Printemps » sur le plan poétique comme sur le plan médiatique.
Et la demande officielle faite, il y a quelques années, par le Printemps des poètes au Centre national du livre et à la Direction du livre du Ministère de la Culture afin d’être reconnu et désigné comme Centre National de Poésie n’a pas été acceptée. Il faut tout de même le rappeler...
Ce qu’entend dénoncer le cipM, c’est la tentative d’exercer une sorte de « direction nationale » de la poésie faite par le Printemps alors qu’il n’y a aucun besoin de l’existence d’une telle instance.
C’est en plus tirer un trait sur tout ce qui se fait dans l’hexagone pour promouvoir la poésie contemporaine et pas simplement une image passéiste et simpliste de ce qu’est la poésie comme le fait chaque année le Printemps sous prétexte de vouloir s’adresser au plus grand nombre.
Plutôt que de plaider pour la création d’un centre national de ressources pour la poésie, le cipM entend bien plutôt œuvrer pour la création « dans chaque région, ou d’un centre (ou maison) de poésie » ou « à défaut par la création de sections ‘poésie et littérature contemporaine’ dans quelques bibliothèques ou médiathèques, comme il existe des sections ‘jeunesse’, ‘bandes dessinées’, etc. ».