Article d'Evelyne Côté / photos José Enrique Montes Hernande dans Nomag.ca : (site à visiter de toute urgence )
Karkwa dans leur local
Il y a deux ans à peu près jour pour jour, à la sortie de Le Volume du vent, François Lafontaine disait: «On est encore juste une gang de kids dans un local de pratique».
Des encensements critique et populaire sans équivoque, des tournées provinciales comme européennes et des paternités plus tard (Louis-Jean Cormier attend un deuxième bébé, alors que François et Julien Sagot, percussionniste, s’y sont mis pour une première), le claviériste a-t-il l’impression d’avoir changé de chaîne? Oui et non. «On s’amuse, on fait de la musique, on fait des tournées. Et on garde la tête assez froide parmi tout ça. C’est toujours impressionnant de voir jusqu’où tu t’es rendu à partir du band que t’as formé quand t’étais ti-cul.»
Le local de pratique en question, on est dedans; et oui, il garde de joyeux relents de ti-culs. Une caisse de bière surmonte un ouvre-bouteille si gros qu’il doit être impossible de le perdre, une batterie trône, impériale, en attendant de servir à quelque défoulement, une affiche des Who veille au grain… Un petit terrain de jeu tour à tour bardassé et caressé par la musique de Karkwa, des Breastfeeders et de Buddy McNeil & the Magic Mirrors.
Tout fier, mais surtout moqueur, François lancera plus tard: «On est plus matures certain! On est même organisés!», pointant du doigt une ardoise géante qui couvre les périodes d’occupation de chacun des groupes au local, et couvert d’insides jokes qui seraient bien compliquées à déchiffrer.
L’album de la matur… (lire la suite dans Nomag)