Hélène, la trentaine, auteure se rend à un salon du livre. Elle aime un homme marié, un homme qui ne peut pas bien entendu quitter sa femme, à cause des enfants, de la maison à payer. Même si elle l’a quitté, il lui envoie un SMS . Dans sa chambre d’hôtel, froide, impersonnelle et anonyme, elle décide de l’appeler. Il rit, il ose se moquer d’elle, elle comprend que jamais cet homme ne sera à elle. Des souvenirs d’enfance lui reviennent en mémoire, elle, la fille d’un maçon et que l’on « prêtait » à une cousine riche qui n’avait pas d’enfants. Et Patrick, son amant qui se sert d’elle quand il en besoin… Alors, que c’est l’homme de sa vie. Elle n’a plus rien à perdre et décide d’aller le voir.
Quand on lit cet auteur, on ne s’attend pas à une histoire aux couleurs acidulées. Ces personnages sont entiers, extrêmes. Elle n’effleure pas du bout des doigts les personnalités ou les sentiments. Elle creuse, elle les met à nu et ça donne un livre comme « sa passion ». On pressent qu’Hélène est au bout du rouleau et que la fin ne sera pas comme dans les contes de fées. Ce livre est un livre choc par l’écriture, une écriture forte, qui déborde comme cet amour irraisonné… et j’ai aimé !
« (…) L’homme de sa vie ne l’avait pas choisie, l’homme de sa vie avait une autre vie, plus remplie, plus chère, une vie de patriarche, de mari coupable, de mari de carte bleue, mais il se trompait. C’est à elle qu’il appartenait. »
Merci à Miss Cynthia de m’avoir prêté ce livre. Nos avis divergent, pour moi, ce livre traite d’une passion dévorante qui ronge, qui consume et qui sera fatale.
Cynthia y a vu un portait sombre et déprimant.