Pourquoi vouloir exercer un métier aussi difficile que journaliste sportif surtout en étant une femme. Les points négatifs sont nombreux : des horaires de dingue, pas facile de faire sa place, des critiques pas toujours facile à prendre, des choses pas toujours évidentes à révéler. Mais ce n’est rien par rapport aux moments de bonheur qu’un journaliste sportif peut vivre comme témoin d’un évènement.
Je débute dans le métier, il y a des hauts et des bas mais en 24h, j’ai vécu des moments incroyables qui resteront à jamais graver dans ma mémoire. J’ai été témoin de deux événements marquants dans le domaine du sport. Et comme journaliste, j’ai pu être au cœur de l’action afin de pouvoir transmettre au public ce qu’il ne peut pas nécessairement voir, soit parce qu’il n’assiste pas au match, soit parce qu’il n’a pas accès au vestiaire par exemple.
Vendredi, l’équipe féminine de hockey des Carabins de Montréal, la seule équipe de hockey féminin universitaire francophone au Québec a joué son premier match de l’histoire. Le match s’est soldé par une victoire éclatante des Carabins. Un grand moment d’émotion. Pouvoir assister au début d’une nouvelle aventure et ensuite en parler est quelque chose de spécial.
Aujourd’hui, j’étais au match de l’Impact de Montréal qui disputait la finale retour de la première division de la USL. C’était la première fois de ma carrière que j’assistais à une finale de championnat professionnel. Après le match, j’ai pu accéder au vestiaire de l’Impact. Partager de manière intime la joie de cette équipe a été incroyable.
C’est dans des moments comme les deux que j’ai vécu hier et aujourd’hui que je me dis que le métier de journaliste sportif est le plus beau métier du monde et c’est le seul métier que je souhaite exercer.