Après le vin nocturne
La main est lente à ôter les peignes
Quelques fleurs de prunus éparses dans les cheveux.
Ivresse passée sommeil brisé
Le rêve printanier ne s’accomplira pas
Silencieuse et seule
seule s’approche la lune
Le long rideau tombe au sol
Des pétales de prunus dans la main
entre les doigts
Encore un peu de caresse
encore un peu de parfum
encore un instant gagné
(Li Ch’Ing-Chao)