Ton mystère éternel, ton beau mensonge,
Ta question obstinée, ton pur éclat,
Je ne sais quoi d’intime, une haute flamme,
Une voix inouïe, mais qui es-tu?
Nul doute en moi, ce lien doit être vrai;
L’océan ne saurait trahir ses vagues!
On aime le chant quand on est dans le rythme,
Ô souffle fulgurant, tu m’as vaincu.
Tu m’as vaincu, chatoyant arc-en-ciel,
Toi, présence de cinq mille ans, sois là!
Mon seul désir: te serrer dans mes bras,
Comme tu es sauvage, comme tu es belle!
(Wen I-To)