L'Université de Rennes 2 évacué dans le calme par la police
Reuters
Reuters - il y a 50 minutes
RENNES (Reuters) - Un hall du bâtiment B de l'Université de Rennes 2, qui était occupé depuis lundi par quelques dizaines d'étudiants et de non-étudiants partisans du blocage, a été évacué dans le calme vendredi matin par les forces de l'ordre, ont rapporté des témoins.
Le bâtiment a été fermé comme l'ensemble des autres locaux du campus jusqu'à lundi. Le résultat d'une consultation électronique où les étudiants ont été invités à se prononcer pour ou contre le blocage devait être communiqué dans l'après-midi.
Dans le cadre d'une mobilisation lancée au début du mois contre la loi sur l'autonomie des universités, une cinquantaine de sites universitaires en France sont, selon l'Unef, principal syndicat étudiant, bloqués, fermés ou bloqués partiellement.
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CAEN : le point sur la mobilisation lycéene
Huit lycées de Caen et des environs bloqués. Les opposants à la loi Pécresse bloquent quatre lycées de Caen (Fresnel, Victor-Lépine, Rostand et Victor-Hugo) ainsi que le lycée Allende d'Hérouville-Saint-Clair. Les proviseurs ont suspendu les cours dans trois autres autres : le lycée Malherbe, le lycée Dumont-d'Urville et le lycée Jules-Verne (Mondeville).
Falaise : Louis-Liard fermé jusqu'à lundi. Le proviseur du lycée Louis-Liard de Falaise a décidé de fermer son établissement hier après-midi et jusqu'à lundi prochain 8 h. Les élèves grévistes empêchent les cours de se tenir depuis vendredi dernier. Une poignée a défilé en centre-ville hier après-midi et a prévu de manifester à nouveau ce vendredi matin à 10 h.
Vire : plus de 200 lycéens défilent. Les lycéens virois étaient plus de 200 à défiler dans le centre-ville, en début d'après-midi. Encadré par quelques militaires de la compagnie de Vire, le cortège s'est immobilisé devant l'hôtel de Ville, demandant à rencontrer le député-maire Jean-Yves Cousin, « pour qu'il puisse relayer notre position devant l'Assemblée ». En son absence, les jeunes ont été reçus par son directeur de cabinet. La grève a pris fin vers 15 h. Dès ce matin, la contestation pourrait de nouveau se faire entendre : il était question de blocage au lycée Marie-Curie.
Condé-sur-Noireau : blocage au lycée Charles-Tellier. Environ 350 lycéens ont manifesté leur mécontentement contre la loi Pécresse, dans l'enceinte de l'établissement Charles-Tellier de Condé-sur-Noireau. 200 d'entre eux ont bloqué l'accès aux cours, après l'assemblée générale de 10 h. « Par mesure de sécurité », le proviseur, Jean Ramackers, a demandé la fermeture des couloirs. Certains cours ont repris à 15 h. Une manifestation en soutien aux étudiants est prévue aujourd'hui, dans les rues du centre-ville.
Lisieux : menace de grève à Paul-Cornu. Le lycée technique Paul Cornu de Lisieux pourrait rejoindre, ce vendredi, la liste des établissements en grève. À l'appel de l'UNL (Union nationale lycéenne), les lycéens se réunissent ce midi en assemblée générale pour voter le principe de la grève et d'un blocus de l'établissement. Dès hier, certains jeunes s'étaient déjà mis en congé pour réaliser banderoles et pancartes. Comme leurs aînées de l'enseignement supérieur, les lycéens dénoncent la réforme Pécresse des universités.
Deauville : une centaine de lycéens manifeste. Une centaine d'élèves du lycée professionnel André-Maurois de Deauville a défilé hier matin dans les rues de Trouville et de Deauville. Une action pour protester contre la loi Pécresse et l'autonomie des universités. La manifestation n'a engendré aucune gêne pour la circulation. Le cortège s'est dissous vers midi. Un comité d'une dizaine de lycéens a rejoint l'après-midi les manifestants caennais. Les autres élèves sont retournés en cours. « On organise une assemblée générale vendredi ou lundi pour voter la reconduite de la grève ou non mardi prochain. »
À Dives-sur-Mer, pas de manifestation dans les rues de la commune. Une cinquantaine d'élèves majeurs du lycée professionnel Jean-Jooris ont rejoint les manifestations de Caen. « Une trentaine d'élèves mineurs solidaires sont restés dans la cour de l'établissement, explique le proviseur du lycée Jean-Jooris. Il n'y a pas eu de blocage de l'établissement, les cours ont été assurés. »
À Saint-Lô, les lycéens de Le Verrier et Curie, en majorité, se sont donné rendez-vous jeudi, place de la mairie de Saint-Lô. Les derniers ayant entamé le blocus de leur établissement dès l'aube.
Ils ont ensuite défilé dans les rues manifestant contre la loi Pécresse prêchant l'autonomie des universités et contre la réforme du bac pro. Une délégation a été reçue par le directeur de cabinet du préfet à midi.
Aujourd'hui, les élèves du lycée Curie ont rendez-vous à 8 h pour voter la poursuite ou non du blocus. A Le Verrier est annoncée une assemblée générale le matin pour envisager les suites à donner au mouvement.
À Cherbourg, les lycéens étaient 300 environ à défiler aux côtés des élèves de Valognes, montés manifester. Ils ont défilé en ville et bloquer le carrefour de la gare SNCF.
Des votes à bulletin secret
À Granville, les lycées Marland et de la Morandière sont fermés depuis hier, 4 h. Quelque 150 lycéens ont manifesté leur mécontentement. Il en sera de même aujourd'hui : les élèves poursuivront leur blocage jusqu'à 16 h.
La plupart des cours seront supprimés mais la demi-pension fonctionnera. Le lycée de la Morandière devrait être rouvert pour les rencontres parents-professeurs prévues ce soir.
Les élèves doivent se retrouver à 10 h en assemblée générale afin de procéder à un vote à bulletin secret pour décider de la suite du mouvement. Les conseils de classe prévus devraient être maintenus. Au lycée hôtelier Marland, les lycéens se détermineront aujourd'hui sur la tenue d'un vote à bulletin secret.
À Avranches, pas de défilé de lycéens dans les rues hier, mais une assemblée générale des élèves de Littré. À l'issue, il a été procédé à un vote pour ou contre un blocus. Sur 606 votants pour un établissement qui totalise 1 099 élèves, 519 ont voté en faveur du blocus, dix votes blancs et 76 contre. Les élèves vont commencer le blocus ce vendredi entre 6 h et 7 h.
À Mortain, une manifestation des lycéens aura lieu dès 13 h 30 ce vendredi. C'est le résultat d'un vote réalisé par les élèves du lycée public de Mortain.
À Coutances, le mouvement est parti du lycée agricole : 90 élèves ont improvisé une manifestation vers 9 h 30. Ils ont ensuite tenté de mobiliser les lycéens des autres établissements. Une assemblée générale, improvisée, s'est tenue dans la cour du lycée Lebrun. Le proviseur a fait boucler les grilles. Pas pour empêcher les lycéens de sortir mais « afin d'éviter toute intrusion ». Ensuite, environ 150 jeunes sont partis à nouveau défiler, direction les lycées des Sapins et de la Roquelle. Une assemblée des lycéens est prévue ce vendredi midi à 13 h place Saint-Nicolas.
Les rédactions d'Ouest-France.
le vendredi 23 novembre 2007 à 12h20
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Nanterre toujours bloquée, des profs se joignent au mouvement étudiant
Nanterre, vendredi midi Une grande partie des bâtiments du campus de l'université Paris X sont encore inaccessibles aujourd'hui, comme depuis 15 jours. Pas assez de forces toutefois pour empêcher l'accès au droit et à l'économie, les deux mamelles de la domination (peut-être la semaine prochaine ?). Par contre, des AG de personnels des différents UFR sont depuis lundi dans une dynamique de grève.
Voici ci-dessous la motion votée par une AG de personnels (enseignants et non enseignants) de bien 80 personnes hier midi. Cette AG a fait le constat de la paralysie de la fac depuis deux semaines. Entre un cinquième et un dixième des étudiants ont pu atteindre le campus pendant la grève des transports (il y avait quand même des comités de mobilisation à 200 !). Beaucoup de profs sont restés chez eux. Mais parmi ceux qui sont venus tant bien que mal, un certain nombre n'ont plus fait cours normalement depuis les interventions policières musclées des 12 et 13 novembre ; et pas seulement du fait du faible nombre d'étudiants... Que va-t-il se passer lundi avec le retour de la totalité des étudiants sur le campus ? Compte tenu de la présence régulière des cars de CRS à la préfecture, à trois minutes de là, prêts à débarquer dès que la présidence les appelle, on peut avoir des craintes. Car les étudiants grévistes semblent plus que jamais résolus au blocage, pour obtenir le retrait de la LRU. Et ils ont là-dessus le soutien d'une partie des profs, également résoluls à marquer leur opposition à la présence de la police dans l'université.
Motion de l'AG des personnels du 22 novembre 2007 ceci est en gras
L'Assemblée générale des personnels enseignants et BIATOSS de l'université Paris 10 - Nanterre, réunie ce jeudi 22 novembre, réitère la demande d'abrogation de la loi LRU et affirme sa complète solidarité avec le mouvement étudiant.
Elle s'indigne de la surdité du gouvernement et des nombreuses interventions policières sur les campus. Elle récuse les positions de la Conférence des présidents d'université (CPU) : les présidents d'université, le président de Paris 10 notamment, ne nous représentent pas.
A Nanterre, nous condamnons l'exercice anti-démocratique du pouvoir par la présidence de l'université. Nous nous indignons des pressions hiérarchiques exercées sur certains personnels.
Nous appelons nos collègues à s'inscrire pleinement dans le mouvement en cours, à débattre des implications de la loi LRU, et à s'associer à l'action des étudiants grévistes. Nous réclamons la tenue d'états généraux de l'enseignement supérieur et de la recherche, que nous entamons dès maintenant à Nanterre même.
Nous nous inscrivons dans la convergence des personnels en lutte pour la défense des services publics.
Mardi 27 novembre, étudiants, personnels BIATOSS, enseignants : ceci est en gras
Tous en grève, tous à la manifestation ! ceci est en gras