Télérama du mercredi 24 mars

Bonjour les quiches,
Aujourd’hui, pas de Point de Vue. J’ai pas envie.
Aujourd’hui, nous allons faire la revue de presse de Télérama. Ça suffit les conneries, j’ai aussi un cerveau.
En couverture, c’est Elisabeth Filhol, lauréate du Prix Télérama France Culture, pour La Centrale, un premier roman sur les coulisses de l’industrie nucléaire. Elle recevra son prix au Salon du Livre, ce week-end. L’an dernier, j’étais allée au Salon du Livre, toute guillerette, et j’avais été très déçue. J’avais l’impression que les grosses machines organisaient des séances de dédicace à la chaîne avec leurs auteurs vedettes, et que l’on pouvait acheter ses livres comme dans une librairie normale, alors que c’est tellement pus agréable de flâner dans une petite librairie. Au hasard, l’Écume des Pages, boulevard St Germain, ou la Librairie de l’Université à Grenoble, que je vois de la fenêtre de ma chambre. Je tiens à préciser que je n’ai encore jamais trouvé de vendeurs-amateurs-connaisseurs plus beaux que ceux de l’Université.
Encooooore un article sur l’expo Lucian Freud. « Des nus hors norme, des poses singulières. La peinture est crue, débordante, mais certainement pas obscène ». Avec encore le tableau « Sleeping by a lion carpet » dont j’avais déjà parlé dans le Point de Vue de la semaine dernière. Non, décidément, je suis trop classique, mais je n’aime pas du tout. Et justement, je trouve ça obscène.
Page 47, c’est la rubrique cinéma. On connaît Télérama pour ses avis tranchés et ses critiques acerbes. Par exemple, ils n’ont pas aimé Alice au Pays des Merveilles, le dernier Tim Burton. J’avoue que je suis un peu du même avis. Je pense que c’est le film de trop. Encore Johnny Depp, en core Helena Bonham Carter. Heureusement qu’elle a Tim Burton pour lui donner des rôles. J’avais beaucoup aimé Sleepy Hollow, surtout quand Casper Van Dien, le nigaud qui jouait George de la Jungle, se faisait étêter. Big Fish aussi. La Planète des Singes également. Et que dire d’Edward aux mains d’argent. Mais déjà, dans Charlie et la Chocolaterie, j’en étais sortie avec un « moui, bon ».
En revanche, ils sont enthousiastes sur Tout ce qui brille, de et avec Géraldine Nakache, que j’avais découverte dans Comme t’y es belle. Dans lequel jouait Andrew Lincoln, le bel anglais qui était amoureux de Keira Knightley dans Love Actually et joue le fiancé de Vanessa Paradis dans l’Arnacoeur. Voilà, cette culture-là, je maîtrise.
Le premier album de Camelia Jordana a une bonne critique. Même à Télérama, on connaît la Nouvelle Star. Et on apprécie !
Et enfin, une nouvelle série. Un post-Urgences. Un anti-Grey’s Anatomy. Nurse Jackie. A suivre.
Voilà, sinon, dans Point de Vue, ya Simone Veil et son habit, William et Kate, Carla Bruni et son nouveau sac.
Ah, une petite perle quand même : dans une lettre, une lectrice s’offusque du langage tenu par Charlotte de Turckheim qui dit « Je me suis fait chier à mon premier mariage ». Et on lui répond : ça n’est rien à côté des lettres scatologiques de la princesse Palatine, la belle-rœus de Louis XIV. Et prends-toi ça dans la branche !
Et pour terminer, une question qui me turlupine : dans l’horoscope, que signifient les expressions « Vénus en Bélier », ou bien « coincé entre Saturne et Pluton » ?
Ils font des ménages à trois dans les astres ?