
La société arguait même que « la configuration de cette page [NdR : la page d'accueil de Google books], n'autorise que difficilement la publication d'un communiqué judiciaire, sauf à remettre en cause la présentation même de ce service ».
Mais la cour d'appel a finalement repoussé la décision... à hier. Nous y voilà.
Et le moteur s'est fait envoyer paître par la cour d'Appel, qui a débouté la demande et le communiqué sera donc bel et bien présenté sur le site, a tranché la cour d'appel, ajoutant la somme de 2000 € à titre de dommages-intérêts, que le SNE, la SGDL et La Martinière percevront donc.
Me Alexandra Néri, avocate de Google avait pourtant tenté de jouer sur la sensibilité des juges : « Vingt millions d'internautes consultent Google chaque mois alors que seuls environ 5 000 ouvrages numérisés sont concernés par le jugement », lançait-elle. Mais rien n'y aura fait et les attentes des plaignants vont enfin commencer à se concrétiser, puisque sous peu... sous très peu...