Les lendemains de défaite ? Voilà qui ne peut être que douloureux. Au-delà de l'aspect émotionnel, on attend des politiques qu'ils fassent preuve de discernement. Mais c'est évidemment la chose du monde la moins bien partagée. Question d'orgueil, de pouvoir et de délire.
On trouve même (aujourd'hui) 59 % des Français pour souhaiter une victoire de la Gauche aux présidentielles de 2012. Cela ne vous rappelle pas quelque chose ? En 2004, j'imagine qu'un sondage identique donnait comme possible sinon probable la victoire de la Gauche en 2007. On a vu ce qu'il est advenu de ces espoirs. Grosse déception.
Comment éviter à nouveau la défaite à Gauche lors des présidentielles, telle est la question ? Chacun y va de son couplet sur la nécessité de disposer d'un projet et d'un candidat ou d'une candidate formatée pour cette rencontre d'un peuple et d'une personnalité. On comprend que la Gauche ait toujours été mal à l'aise pour assumer le rôle. Il n'est pas dans la culture des socialistes, notamment, de se complaire dans le culte de la personnalité ou du sauveur suprême. Alors ? Personnellement, fidèle à mon choix du congrès de Reims, je vote Martine Aubry. Elle a gagné les régionales, elle est solide comme un roc, elle tiendra ce qu'elle aura promis. Il lui reste deux belles années pour convaincre.